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Notes de lecture
12 février 2014

Valentine Goby, Kinderzimmer

kinderzimmer

Quatrième de couverture:

"Je vais te faire embaucher au Betrieb. La couture, c’est mieux pour toi. Le rythme est soutenu mais tu es assise. D’accord ?
– Je ne sais pas.
– Si tu dis oui c’est notre enfant. Le tien et le mien. Et je te laisserai pas.
Mila se retourne :
– Pourquoi tu fais ça ? Qu’est-ce que tu veux ?
– La même chose que toi. Une raison de vivre.”
 
En 1944, le camp de concentration de Ravensbrück compte plus de quarante mille femmes. Sur ce lieu de destruction se trouve comme une anomalie, une impossibilité : la Kinderzimmer, une pièce dévolue aux nourrissons, un point de lumière dans les ténèbres. Dans cet effroyable présent une jeune femme survit, elle donne la vie, la perpétue malgré tout.
Un roman virtuose écrit dans un présent permanent, quand l’Histoire n’a pas encore eu lieu, et qui rend compte du poids de l’ignorance dans nos trajectoires individuelles."

Il est toujours un peu difficile de parler des livres qui traitent des camps de concentration, comment peut-on dire dans ce cas qu'on a appréicé, ou qu'on a passé un bon moment de lecture? 

Ce fût une lecture difficile, non pas dans sa forme, mais dans le fond, quand je lis un livre sur l'extermination des juifs, ici il est plutôt question de déportés politique, mais ça ne change pas grand chose aux méthodes employées, je me demande toujours, comment cela a pu être possible, comment a-t-on pu laisser faire, comment on peut être à ce point inhumain... Avec Kinderzimmer, Valentine Goby signe un livre fort en émotion, cela a beau être un récit fictif, Mila a bien été vivante pour moi. Mila et toutes ces autres femmes peu à peu déshumanisées. Ce qui fait tenir Mila ce sont les autres femmes, qui comme elle essaient de se soutenir, c'est son amie Teresa, et c'est son enfant, James. Valentine Goby s'efface au profit de sa narratrice, c'est bien écrit, sans en faire trop, ni pas assez, l'auteur a su trouver les mots justes pour décrire cet enfer vivant.

 

Merci à Jostein qui a fait voyager son livre, son billet ici, celui de Denis, de Valérie, et vous trouverez d'autres avus sur la page facebook du challenge du 1% de la rentrée littéraire 2013. Tous unanimes me semblent-ils sur l'émotion dégagée par cette histoire.

1 % 2013

 

(4/6)

challenge petit bac

(BATIMENT: KINDERZIMMER)

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Commentaires
P
J'ai acheté ce livre pour mon père pour la nouvelle année. Il vient de le lire et me l'a passé. Je le lis dès que possible. J'ai lu beaucoup d'avis positifs à son sujet. <br /> <br /> Bon dimanche.
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E
ce livre est vraiment très beau, bien écrit. il m'a bouleversée mais je suis contente de l'avoir lu malgré la dureté. .. il faut être prêt et comme je l'ai écrit dans ma chronique (j'aime mieux que critique) les 2 premiers jours c'était 20 pages par jour pas plus.
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S
honnêtement je ne suis pas certaine de pouvoir un jour lire ce livre, le mélange de deux sujets qui me névrosent déjà sérieusement risque d'aggraver la petite chose fragile que je suis ;-); mais vous êtes tous unanimes néanmoins!
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A
J'ai encore hésité à le prendre cette semaine à la bibliothèque, son tour viendra, mais je ne me sens pas encore prête.
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E
le sujet était très dur et j'avais peur de commencer ce livre, mais je l'ai vraiment beaucoup aimé, une très belle écriture sans pathos.
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