Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Notes de lecture
31 mars 2013

Un dimanche à.. Florence, Le Ponte Vecchio

Publicité
Publicité
26 mars 2013

Jean-Marc Parisis, La mélancolie des fast-food

La_melancolie_des_fast_foods_fiche_livreQuatrième de couverture:

"La mélancolie des fast-foods a paru en 1987. A une époque pénible : l'extrême-droite s'installait en France et la gauche présentait les premiers signes d'une schizophrénie qui lui serait fatale. J'ai toujours pensé que le roman devait déchiffrer le réel. J'avais donc trouvé urgent de composer le portrait d'un jeune " fasciste passif " nommé Hugues Laroque, dont les sinistres tendances (vanité, culte de la violence, racisme larvé, romantisme morbide) exhalaient un certain air du temps. Ce roman est donc un roman historique. L'histoire des deux dernières décennies en a aussi fait un texte visionnaire. Le relisant plus de vingt ans après, Laroque m'apparaît en effet incarner un spécimen très contemporain de nihilisme, avec ce qu'il implique de narcissisme et de sauvagerie. Avec le temps, le personnage, déjà peu reluisant, a pris l'épaisseur d'un beau dégueulasse. Voici en quelque sorte son épitaphe. On ne va pas le pleurer."

 

J'ai accumulé les déceptions en ce qui concerne les lectures en ce premier trimestre, La mélancolie des fast-food en fait partie. Je suis aussi sans doute peut-être trop fatiguée le soir pour apprécier mes lectures au maximum mais j'ai repoussé ce billet pendant des semaines tant je ne savais pas quoi dire... Comme pour le roman de Claire Castillon, j'en suis ressortie perplexe sans trop savoir quoi en penser, en me disant un peu: " mais où l'auteur a-t-il bien voulu en venir?"

Je n'ai forcément ressenti aucune empathie pour le personnage principal, raciste de base. Je n'ai d'ailleurs pas vraiment compris l'histoire, et n'ai en plus pas vraiment eu l'impression qu'il y en ait une!! Désolée donc pour ce modeste billet.

Mon prochain billet lecture sera plus positif, ouf! :)

 

objectif_pal(8/97)

24 mars 2013

Un dimanche à.. Florence, Piazza Santo Spirito

Nous avons débuté notre séjour Florentin par la piazza Santo Spirito, à deux pas du centre historique mais beaucoup plus calme. Nous y avons savoué une part de pizaa assis près de l'église Santo Spirito au soleil. Un soir nous sommes revenus pour boire un verre avant de rentrer manger et nous avons en fait pu manger à un genre d'Happy Hour à l'italienne, un verre acheté = le droit de manger de bonnes choses à un genre de petit buffet à même le comptoir du bar.

 

DSC_0141

 

DSC_0144

 

DSC_0148

 

Les dimanches en photos sont à l'initiative de Liyah et on les retrouve aussi chezLiliba, Choupynette, FleurAnjelica, Myrtille, , Choco, Art Souilleurs, SeriaLecteurEstellecalim...

21 mars 2013

Rohinton Mistry, Une simple affaire de famille

une_simple_affaire_de_familleQuatrième de couverture:

"À travers le portrait pittoresque de la petite bourgeoisie parsie de Bombay, Mistry aborde, avec un regard tendre et humain, une réalité plus grave : celle du traditionalisme rigide et du fanatisme religieux. Comme dans ses précédents romans, l'auteur de L'Équilibre du monde met au service d'une vision sans complaisance de la société indienne son immense talent de conteur, son sens du cocasse et sa sympathie communicative pour des personnages naïfs, injustement malmenés par la vie."

 

Voilà encore un grand roman de Rohinton Mistry. C'est avec plaisir que je me suis replongée dans son Bombay où les personnages se mêlent et se défont. Ici, contrairement à l'équilibre du monde, les personnages sont moins nombreux et nous suivons uniquement les histoires de la famille de Nariman. Quelques personnages secondaires suivent également la famille avec leur histoire propre mais nous n'en avaons que quelques aperçus.

Nariman a épousé Yasmin, veuve avec deux enfants, Jal et Coomy. Ce second mariage, pour l'un comme pour l'autre est un mariage de raison. Nariman est devenu le nouveau père des deux enfants, et peu de temps après est née Roxana. A l'époque de la narration, Nariman est un vieil homme, il doit être immobilisé après une mauvaise chute. Coomy et Jal avec qui il vit toujours dans le grand appartement familial s'occupent de lui. Bien vite Coomy en a assez, estime que ce n'est pas à elle de s'occuper de Nariman et l'envoie donc chez sa demi-soeur qui vit dans un deux pièces achetés par Nariman. La famille s'entasse donc à 5 dans le petit appartement de Félicity avenue.

Cet accident révèle donc toute la nature des frères et soeurs, mais surtout de Coomy qui mènent son frère Jal par le bout du nez. Elle montera différent stratagème pour que son beau-père ne puisse pas revenir à l'appartement. Cela met à jour toutes les rancoeurs qu'elle garde à l'encontre de Narinam, qu'elle tient pour responsable de la mort de sa mère alors qu'elle était encore jeune. La présence de Nariman va également mettre à mal les relations de Roxana avec son mari Yezad. En effet, l'argent du foyer n'est pas suffisant pour tout le monde, il faut faire des concessions que Yezad ne peut supporter. Il essaiera lui aussi par différents moyens de mieux s'en sortir. Les enfants quant à eux sont ravis de la présence de leur grand-père, mais veulent aussi contribuer à l'améliorationdes revenus du foyer. Chacun apportera donc sa petite touche. J'ai trouvé certaines scènes à ce sujet très cocasses.

Nariman se perd dans ses souvenirs, son premier amour et la réaction de ses parents ... Comme dans L'équilibre du monde on retrouve une critique du système de castes en Inde, mais également du régime, de la pauvreté, de certaines absurdités d'un pays qui a longtemps connu la domination occidentale. Les personnages sont souvent tiraillés entre modernité et globalisation versus traditions et conservatismes.

Cette plongée haute en couleurs dans cet univers m'a encore une fois beaucoup plue. L'écriture de Mistry est fluide et teintée d'humour. Dans ce roman il pose également la question des personnes âgées... Qui s'occupe d'eux quand ils deveinennent invalidés? perdent la tête?

Je n'ai pas pris de notes pendant ma lecture donc j'oublie certainement plein de choses mais je vous le conseille vivement, sans doute avant l'équilibre du monde qui est je pense encore plus réussi. C'est ce qu'a lu Valérie d'ailleurs dans le cadre du Challenge le riz et la mousson. Sandrine a également lu Une simple affaire de famille mais n'a pas aimé.

 

challenge_le_riz_et_la_mousson

 

objectif_pal

(7/97)

18 mars 2013

Lecture commune: Poppy Adams, Le temps des métamorphoses

le_temps_des_m_tamorphosesQuatrième de couverture:

"A Bulburrow Court, entre les murs épais tapissés de papillons, la vieille Virginia Stone vit recluse. Le jour où sa soeur paraît à la porte du manoir, cinquante ans de silence vacillent. Elles ont tout à réapprendre l'une de l'autre. Mais sous les vestiges d'une enfance complice et ténébreuse, les souvenirs se muent peu à peu en de terribles révélations"

 

Lecture commune avortée devrais-je dire puisque je suis  très en retard dans la publication de mon billet, je présente donc toutes mes excuses à mes colectrices!!

Les retrouvailles des deux soeurs sont le prétexte aux souvenirs d'enfance dans cette vieille demeure de la campagne anglaise, ce qui  avait donc tout pour me plaire oui mais ... Mais tout cela est souvent relégué au second plan pour s'étaler sur la passion de Gigi, l'entomologie. Des lépidoptères en veux-tu en voilà avec moultes descriptions toutes plus ragoutantes les unes que les autres.

Plus on avance dans le roman, plus on se dit que quelque chose cloche, je me suis parfois demandé si elle n'était pas morte et qu'on avait affaire à son fantôme. Poppy Adams nous montre qu'après un certain âge, la frontière entre vieillesse et folie est bien mince. Comme bon nombre d'histoires de vieilles familles britanniques on déterre les secrets et ceux-ci auront bien évidemment influé sur le cours de la vie des personnages. Ce livre n'apporte pas vraiment de réponses aux interrogations/ convictions des personnages. Tout ce dont on peut être sûr c'est justement que notre narratrice est peu fiable.

Il y a parfois eu des passages cocaces mais le tout noyé dans les insectes grouillants donc je me suis souvent ennuyée, et je crois que si ça n'avait pas été uyne lecture commune j'aurai abandonné!

 

Titine était bien au rendez-vous et Céline aussi!

objectif_pal

(6/97)

Publicité
Publicité
17 mars 2013

Un dimanche cocooning avec My little Box (Attention spoilers!!!)

J'attends de montrer les photos de Florence à mon compagnon de voyage :p avant de les publier ici (rendez-vous donc dimanche prochain) en attendant donc un dimanche cocooning avec du thé dans ma nouvelle théière, des petits macarons alsaciens au parfum earl grey et ma Little Box "Geek is the New chic"  Bon dimanche à tous!

 

DSC_0500

DSC_0495

DSC_0496

 

 

Les dimanches en photos sont à l'initiative de Liyah et on les retrouve aussi chezLiliba, Choupynette, FleurAnjelica, Myrtille, , Choco, Art Souilleurs, SeriaLecteurEstellecalim...

16 mars 2013

Lecture commune: Jean-Michel Guenassia, La vie rêvée d'Ernesto G

la_vie_r_v_e_d_Ernesto_GQuatrième de couverture:

"De 1910 à 2010 et de Prague à Alger en passant par Paris. La traversée du siècle de Joseph Kaplan, médecin juif pragois. De la Bohème et ses guinguettes où l'on croisait des filles qui dansaient divinement le tango en fumant des Bastos, à l'exil dans le djebel, de la peste d'Alger aux désillusions du communisme, voici la vie d'un héros malgré lui, pris dans les tourmentes de l'Histoire. Une vie d'amours et de grandes amitiés, une vie d'espoirs et de rencontres, jusqu'à celle, un jour de 1966, d'un certain Ernesto G., guerrier magnifique et terrassé, échoué au fin fond de la campagne tchèque après sa déroute africaine.

On retrouve ici toute la puissance romanesque de Jean-Michel Guenassia qui, après Le Club des incorrigibles optimistes, nous entraine dans la délicate nostalgie des hommes ballottés par l'Histoire, les hommes qui tombent et qui font de cette chute même et de leur désenchantement une oeuvre d'art."

 

Début du XXe siècle, Joseph, fils de médecin vit à Prague avec son père. Il fait des études de médecine et se spécialise dans la recherche en biologie à Paris. Université le jour, meeting politiques et danse la nuit, les années éstudiantines de Joseph seront marquées par la montée du franquisme puis du nazisme.

A l'orée de la seconde guerre mondiale, Joseph part pour Alger et intègre le prestigieux institut Pasteur où il travaillera quelques années, Guenassia nous fait le doux récit d'une Algérie française où il fait bon vivre. Les amitiés sont solides, la jeunesse se retrouve dans les petites gargottes et l'odeur des merguez grillées n'est pas bien loin. Seule la guerre met un terme à cette vie d'insouscience et oblige notre Joseph, juif de par son père, à  fuir Alger et se cacher tout en continuant ses recherches. Cette période est marquée par la solitude et la promiscuité qui changeront notre protagoniste. Trois ans de cette vie de misère et Joseph revient à Alger puis en France à la fin de la guerre pour retrouver ensuite son pays, ses amis, ses racines. Vivre son amour, occuper des responsabilités dans la vie politique, nous faire réfléchir sur le communisme, rencontrer Ernesto G pas de la manière qu'on croit ... Je n'en dis pas plus quant aux évènements pour vous laisser le plaisir de la découverte intact.

Il est des livres comme ça, qu'on sait qu'on portera toujours au fond de nous, le club des incorrigibles optimistes en était, La vie rêvée d'Ernesto G en sera aussi. Jean-Michel Guenassia m'a une nouvelle fois emmenée avec lui et ses personnages. De Prague à Paris en passant par Alger ce sont une histoire et une Histoire chargées en émotions et en souvenirs qui nous sont contées avec brio.

J'ai autant aimé la première partie centrée sur Joseph Kaplan que la seconde centrée sur Héléna, sa fille et Ernesto Guevara. Quelle en est la part de réalité et la part fictive? On se prend vite à rêver des rues de Prague, de la douceur de la Bohême, du froid qui vous mord les joues et des cafés pittoresques et chaleureux.

Ce roman c'est aussi l'histoire d'une nation qui a porté le communisme à bouts de bras comme l'illusion d'un monde meilleur et plus humain c'est donc aussi forcément la desillusion d'un peuple brimé qui ne peut s'exprimer librement et qui vit dans l'angoisse des arrestations arbitraires.

Il y aurait tellement de choses à dire: l'amour parental, la raison et la passion, la trahison, la manipulation, l'enfance, l'appartenance à un peuple, à une terre, à des idéaux, l'enfance, l'abandon, la foi... Le mieux étant encore de le découvrir soi-même... Et par la même occasion de (re)voir Carnets de voyages avec Gabriel Garcia Bernal.

 

Quelques extraits qui m'ont particulièrement émue:

"Un soir, elle lui avait recommandé de se méfier comme de la peste des lieutenants de vaisseau, tout ce qu'ils juraient ou écrivaient c'était des bobards, rien d'autre."

"Ils se retrouvaient en tête à tête, dans cette maison au silence de cathédrale, ressemblant à ces enfants perdus dans la palpitation d'une nuit de noces d'un mariage arrangé par les familles et même si c'était eux qui l'avait organisé, ils se sentaient aussi gauches et empruntés, ils savaient l'un et l'autre que ce n'était plus une belle idée mais un corps inconnu avec qui ils étaient censés passer le reste de leur vie et se découvrir, se donner, faire le grand saut dans le vide, devenir intimes, dévoiler leurs secrets, en finir avec cette amitié batarde, plus prochesdésormais que de n'importe qui, avec la même appréhension, la même crainte, va-t-on s'entendre? Va-t-on se trouver? Avons-nous suffisamment envie l'un de l'autre pas seulement pour cette nuit mais pour les milliers d'autres nuits et d'autres jours? Peut-on se remettre d'avoir fait les choses à l'envers, dans un sens différent de l'ordre universel, où on s'aime d'abord, où on s'aime tellement qu'on décide de rester ensemble pour la vie."

"Nos vies ne nous appartiennent pas: d'autres les écrivent pour nous. Je dois partir ailleurs. Nous ne nous reverrons pas. Je vais tenir un rôle que je n'avais pas envie de jouer, dans un mauvais film, avec une fin stupide, mais ce film aura certainement beaucoup de succès. Et il paraît que ce sera une grande victoire pour notre cause. Sauf pour moi."

"Au moment de m'en aller, je voulais que tu saches à quel point j'ai pu t'aimer, tu as été une lumière merveilleuse, tu m'accompagneras toujours où que j'aille et je souhaite à chaque homme sur cette terre de connaître une femme comme toi." (lettre d'Ernesto)

"Je ne vais pas me mettre à énumérer la liste infinie des évènements du siècle. Et de tous, si je ne devais en retenir qu'un seul, ce serait la chute du Mur. Parce que ce fût ce jour-là l'écroulement de la pire dictature de tous les temps, du plus grand mensonge de l'histoire de l'humanité. La vie aujourd'hui est dure mais au moins c'est une vie d'hommes et de femmes libres."

 

 

C'était une lecture commune avec Valérie et Sylire

 

1___2012

(3/7)

 

objectif_pal

(5/97)

1 mars 2013

Billet express

Blog en vacances. Stop. Retour prévu le 13 mars. Stop. Lecture commune le 4. Stop. Billet pas rédigé. Stop. Aïe. Fais au mieux. Stop. A très vite. Stop

Publicité
Publicité
Publicité
Archives
Publicité