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Notes de lecture
30 août 2012

Michael Zadoorian, Le Cherche Bonheur

cherche_bonheurQuatrième de couverture:

"Avis de recherche : Ella et John Robina, couple de citoyens américains à la retraite, vus pour la dernière fois au volant de leur camping-car le Cherche-bonheur, aux abords de Detroit. Si vous avez des informations, merci de contacter au plus vite leurs enfants au numéro qui suit…

Après une longue vie et soixante ans de mariage, la santé chancelante et la mémoire qui flanche, Ella et John savent que leurs jours d'autonomie sont comptés. Si John ne se souvient plus nécessairement si on est mardi ou jeudi, il peut encore conduire. Ella le « kidnappe » donc, avec une seule idée en tête : partir une dernière fois à l'aventure. C'est le début d'un périple extraordinaire…"

 

J'ai beaucoup, beaucoup aimé ce livre. L'histoire est presque banale pour des retraités américains car elle reprend des thèmes phares de la littérature américaine: prendre la route vers l'ouest, traverser les frontières des états à destination du Pacifique et bien sûr tout ça sur la mythique route 66.

Seulement voilà, la route 66 semble n'être effectivement plus qu'un mythe. Tès abîmée par endroits, voire complètement disparue à d'autres, elle offre un paysage tout aussi désolant: vieux dinners totalement décrépis, statues criardes et autres grottes factices qui ne trompent plus personne.

De plus, Ella et John ne sont pas les jeunes mariés épris de liberté qu'ils auraient pu être autrefois, à l'heure du faste de la 66. Ils savent que ce voyage sera leur dernier. Le dernier voyage pour eux mais également pour le Cherche-Bonheur leur camping car... A chaque frontière franchie, ils repoussent un peu plus leurs limites et celles de la maladie. Ce livre est donc le témoin du vieillissement, de la route mais surtout des personnages. John souffre de la maladie d'Alzheimer. Il est la plupart du temps désorienté, est parfois colérique et ne reconnaît pas toujours son épouse. Ella nous raconte tout ça sur un ton qui se veut humouristique mais l'on sent que c'est difficile à vivre pour elle, à accepter. Cela les met dans des situations cocasses qui permettent un peu de légèreté pour un sujet très difficile à traiter. Bravo à l'auteur de nous donner un aperçu du ressenti de l'entourage du malade, mais aussi du malade lui-même, de nous faire ressentir le désespoir qui les habite sans pour autant tomber dans le mélodrame.

Je vous recommande cette lecture si vous avez envie de voyager un peu à bord du Cherche-Bonheur et avec ses personnages émouvants... Aifelle et Manu ont elles aussi apprécié cette lecture.

 

Merci à Aifelle d'avoir fait voyager son livre, quelle belle mise en abyme pour un roman sur le thème du voyage ! Si quelqu'un souhaite le lire avant qu'il ne rentre chez Aifelle, envoyez moi un email avec votre adresse via le formulaire de contact, la seule condition étant que vous ayiez déjà posté sur mon blog ou sur le sien. Si dans une dizaine de jours personne ne s'est manifesté le Cherche-Bonheur rentrera au bercail ^^

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28 août 2012

Emile Zola, La Faute de l'abbé Mouret

la_faute_de_l_abb__mouretQuatrième de couverture: "Serge Mouret est le prêtre d'un village pauvre, quelque part sur les plateaux désolés et brûlés du Midi de la France. Barricadé dans sa petite église, muré dans les certitudes émerveillées de sa foi, assujetti avec ravissement au rituel de sa fonction et aux horaires maniaques que lui impose sa vieille servante, il vit plus en ermite qu'en prêtre. A la suite d'une maladie, suivie d'une amnésie, il découvre dans un grand parc, le Paradou, à la fois l'amour de la femme et la luxuriance du monde. Une seconde naissance, que suivra un nouvel exil loin du jardin d'Eden. Avec cette réécriture naturaliste de la Genèse, avec ce dialogue de l'ombre et du soleil, des forces de vie et des forces de mort, du végétal et du minéral, Zola écrit certainement l'un des livres les plus riches, stylistiquement et symboliquement, de sa série des Rougon-Macquart."

 

L'adoration de la Vierge Marie par Serge Mouret est un rappel du tome précédent, La conquête de Plassans et de la fièvre de sa mère, Marthe pour le nouveau curé de Plassans. Ce tome sera donc lui aussi consacré à la religion et au "pêché" d'où le titre avec un F majuscule à Faute. Ces passages d'extase qui m'avaient ennuyée avec Marthe m'ont également ennuyée avec Serge. Je reste assez en dehors de ces manifestations fiévreuses de foi. Ici c'est la vierge (dans son sens premier du terme) que Serge adore et qui le fera tomber malade. En convalescence au Paradou (notez le nom) c'est une autre vierge qui gagnera son attention et le soignera.

A partir de ce moment, l'adoration n'est plus tournée vers la vierge mais vers la nature. Le jardin du Paradou semble immense et peuplé d'une végétation sans bornes. Zola décrit avec minuties plantes, fleurs, oiseaux, insectes, fruits ... Toute l'opulence du jardin dans ses moindres détails. Rien n'est laissé de côté et la comparaison avec le jardin d'Eden est inévitable. D'ailleurs le roman tout entier est une allégorie du jardin d'Eden et de la faute commise par Adam et Eve.

J'ai bien sûr apprécié les références, les thèmes de la nature, de la culture, de la vie. Le personnage de l'abbé est même sympathique, on le plaint un peu finalement. Celui du frère Archangias (notez aussi le nom) est par contre très désagréable, il est la misogynie incarnée! J'ai aussi apprécié le personnage de Désirée, son innocence, son amour pour les animaux, qui la rend elle-même un peu bestiale: "C'était comme une ânesse de noce [...] ni demoiselle, ni paysanne, une fille nourrie de la terre, avec une ampleur d'épaules et un front borné de jeune déesse."

Cependant, je n'ai pas été emportée par les longues descriptions de la foi et des jardins mêmes qui m'ont parfois donné envie de sauter des pages. Je me suis bien gardé de le faire mais la tentation était forte. Je sais que c'est la marque de fabrique zolienne et elle m'a beaucoup plu dans Le ventre de Paris ou Au bonheur des dames parce que les sujets m'intéressaient plus. En bref, mon avis est mitigé mais ce fût quand même un moment de lecture agréable.

23 août 2012

Pete Johnson, Comment éduquer ses parents

comment_eduquer_ses_parentsQuatrième de couverture:

"Je m'appelle Louis. Je ne suis pas ce qu'on appelle un enfant difficile, mais je ne suis pas non plus du genre à me tuer au travail ou à rester des heures devant un exercice de maths. Enfin, vous voyez ce que je veux dire... Moi, j'aime bien rigoler! Tout allait bien dans ma vie, jusqu'au jour où mes parents ont décidé de faire de moi un enfant modèle. Alors là, j'ai carrément dû prendre les choses en main !"

 

J'ai trouvé ce roman jeunesse divertissant mais sans plus. Je l'avais prêté à ma soeur qui a apprécié parce qu'elle a reconnu certains travers en tant que parent. Je ne suis pas vraiment d'accord à ce propos, les parents sont trop à côté de la plaque pour me paraître vrais mais bon en même temps je ne suis pas parent moi même donc bon! Ca m'a fait sourire parfois parce que Louis a pas mal de répartie pour son âge mais globalement je ne l'ai pas trouvé si drôle que ça. Sans doute parce que je vois ça d'un oeil estampillé Education nationale plutôt qu'avec le regard d'un enfant qui n'aime pas l'école. Heureusement donc qu'il n'était pas long! J'ai néanmoins apprécié l'ami de Louis, Maddy qui semble plus mature pour son âge et ne trouve pas sa place dans sa famille. Ses parents ne la comprenne pas et elle s'est enfermée dans un univers qui lui est propre mais qui la rend encore moins accessible. Ce personnage et sa relaiton aux adultes auraient gagnés à être creusé par l'auteur.

21 août 2012

Daniel Glattauer, La septième vague

septieme_vagueQuatrième de couverture:

" Leo Leike était à Boston en exil, le voici qui revient. Il y fuyait la romance épistolaire qui l'unissait en esprit à Emmi. Elle reposait sur trois principes : pas de rencontres, pas desexe, pas d'avenir. Faut-il mettre un terme à une histoire d'amour où l'on ne connaît pas le visage de l'autre ? Où l'on rêve de tous les possibles ? Où les caresses sont interdites ? «Pourquoi veux-tu me rencontrer ?» demande Leo, inquiet. «Parce que je veux que tu en finisses avec l'idée que je veux en finir», répond Emmi, séductrice. Alors, dans ce roman virtuose qui joue avec les codes de l'amour courtois et les pièges de la communication moderne, la farandole continue, le charme agit, jusqu’au dernier mail…

La Septième Vague est comme une série télé : on en devient vite accro. Bruno Corty, Le Figaro littéraire."

 

Je l'ai commencé et je ne l'ai plus lâché, je l'ai terminé en une matinée! On retrouve bien sûr nos deux accolytes, Léo et Emmi et leur correspondance par emails. Neufs mois ont passé avant qu'ils ne s'écrivent à nouveau à coups de je t'aime moi non plus à peine dissmulés.

C'est cocasse parce que j'ai vécu cette situation du "je t'aime moi non plus, il faut qu'on arrête de se parler mais c'est trop dur and so on" après une rupture et que l'extrait que je cite à la fin du billet est tellement "drôle" quand on y pense parce que si vrai et si ridicule quand on y pense... Même si effectivement sur le moment c'est douloureux.

Léo et Emmi tournent autour du pot pendant des mois encore, on ne peut pas lâcher ce roman parce qu'on attend impatiemment qu'ils prennent enfin une décision! On trépigne, on a envie de leur souffler ce qu'il faut dire ou faire, mais qu'on en finisse!

Daniel Glattauer sait rester léger et c'est ce qui fait le charme de son livre. Je recommande évidemment la suite à ceux qui ont aimùé Quand souffle le vent du nord, et si vous ne le connaissez pas non plus, n'hésitez pas si vous avez besoin d'une dose d'amourette. A lire donc si vous avez envie de palpitations et de baume au coeur. Attention cependant, Emmi est parfois bien agaçant, par contre je suis conquise par Léo!

 

Un extrait:

"Je n’aurais pas dû te répondre, chère Emmi. Je t’ai blessée (une fois de plus), ce n’était pas mon intention.TU NE M’INCOMMODES JAMAIS. Tu le sais. Sinon, je m’incommoderais moi-même, car tu fais partie de moi. Je te traîne avec moi partout, à travers tous les continents et dans tous les paysages de mes émotions, comme un idéal, une illusion de perfection, le concept d’amour le plus pur. Tu étais avec moi pendant presque dix mois à Boston, et tu es revenue avec moi.
Mais, Emmi, entre-temps ma vie physique a continué, il le fallait bien. Je suis en train de construire quelque chose. J’ai rencontré quelqu’un à Boston. Il est encore trop tôt pour parler de tu sais quoi. Mais nous avons envie d’essayer. Elle a un emploi en vue ici, elle va peut-être s’installer chez moi. Pendant cette nuit atroce où notre « premier et dernier rendez-vous » a échoué si lamentablement, j’ai mis fin de façon brutale à notre relation virtuelle. Même si, jusqu’au dernier moment, tu n’as pas voulu l’accepter, tu avais pris une décision, et je t’ai aidée à la mener à bien. Je ne sais pas où tu en es avec Bernhard, avec ta famille. Je ne veux pas le savoir, car cela n’a rien à voir avec nous deux. Pour moi, cette longue pause était nécessaire. (Je n’aurais probablement jamais dû y mettre fin.) Elle était nécessaire pour préserver une expérience unique, pour que cette non-rencontre personnelle, familière, intime, subsiste toute une vie. Nous étions parvenus au sommet. Cela ne pouvait pas aller plus loin. Il n’y a pas de suite possible, même pas, et surtout pas neuf mois plus tard. J’aimerais que tu voies les choses comme cela, Emmi ! Préservons ce qui a été. Et restons-en là pour ne pas tout détruire."

20 août 2012

Sunshine Award

Manu m'a décerné un sunshine award qui m'a fait très plaisir venant de sa part!

sunshine_award

Je réponds donc aux quelques questions et décernerai à mon tour ce sunshine award aux blogs qui m'apportent une touche de soleil même si on en manque pas ces jours-ci ^^

Couleur préférée : le vert clair et le turquoise

Nombre préféré : je n'ai pas spécialement de nombres préférés, donc on va dire le 6

Boisson non alcoolisée préférée : je ne bois pas de boissons non alcoolisées :p  huhu soyons sérieux, l'eau.

Facebook ou Twitter : Facebook, je n'ai jamais utilisé twitter

Motif préféré :  sans motif?

Passion : la  lecture, what else?

Donner ou recevoir ? :   j'aime recevoir bien sûr, mais j'ai suvent l'impression de ne pas remercier assez, ou pas comme il faut. J'adore donner, la recherche du truc qui fait mouche, mais surtout voir la réaction de la personne au déballage.

Jour préféré : le samedi , c'est normalement le jour où je m'interdis de bosser :)

Fleur préférée : les arums blancs

 

 

A mon tour donc ...

d'abord à Valérie et Will dont je visite les blogs quotidiennement


ensuite je rends à Manu (qui bien sûr ne fera pas un 2e billet sunshine award :p) que je consulte régulièrement, notamment pour la littérature américaine

à Sybille et à Camille/moka qui font de très belles photos mais pas que ...

à Lilibook et Latite06 qui m'ouvrent un peu sur d'autres lectures

à Liliba qui a partagé un déjeuner familial avec moi, Canel avec qui je fais le swap Be on my road et enfin Cynthia dont je consulte le blog régulièrement sans oser trop laisser de traces.

 

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18 août 2012

Tana French, Faithful place

Présentation de l'éditeur:

FaithfulPlace"Back in 1985, Frank Mackey was nineteen, growing up poor in Dublin's inner city, and living crammed into a small flat with his family on Faithful Place. But he had his sights set on a lot more. He and Rosie Daly were all ready to run away to London together, get married, get good jobs, break away from factory work and poverty and their old lives.

But on the winter night when they were supposed to leave, Rosie didn't show. Frank took it for granted that she'd dumped him-probably because of his alcoholic father, nutcase mother, and generally dysfunctional family. He never went home again.

Neither did Rosie. Everyone thought she had gone to England on her own and was over there living a shiny new life. Then, twenty-two years later, Rosie's suitcase shows up behind a fireplace in a derelict house on Faithful Place, and Frank is going home whether he likes it or not.

Getting sucked in is a lot easier than getting out again. Frank finds himself straight back in the dark tangle of relationships he left behind. The cops working the case want him out of the way, in case loyalty to his family and community makes him a liability. Faithful Place wants him out because he's a detective now, and the Place has never liked cops. Frank just wants to find out what happened to Rosie Daly-and he's willing to do whatever it takes, to himself or anyone else, to get the job done."

 

J'ai eu un peu de mal au début avec l'anglais qui est très oralisé et teinté soit d'argot irlandais soit simplement d'un anglais très prolétaire. Finalement je m'y suis habituée et c'est ce qui fait la force du livre. De plus, ça m'a permis d'apprendre de nouveaux mots et expressions. Deux polars en un mois j'avais aussi un peu peur que ce soit trop mais ils sont totalement différent donc pas de soucis.

Francis Mckey mène sa propre enquête au sein de sa famille. On sent toute la rancoeur qu'il porte à ses parents et à ses frères et soeurs pour l'enfance difficile qu'il a eue à Faithful Place. Il a d'ailleurs peur de reproduire ce schéma parental avec sa fille Holly, qu'il garde à l'écart de sa famille. Et quand on a un aperçu de ses parents aujourd'hui oui de son enfance à travers ses souvenirs on ne peut pas vraiment lui en vouloir, un père alcoolique, une mère qui encaisse et se montre rude aussi avec ses enfants. Du coup, sa relation de père avec sa fille est mise en avant et les liens qu'ils ont tissé sont très solides. L'amour qu'il porte à sa fille et sa volonté de la préserver de sa famille mais aussi des moeurs de la société actuellle m'ont touché. Il essaie de lui inculquer des valeurs auxquelles lui croit, la vérité, le travail, le mérite. Plus que l'enquête elle-même sur le meurtre de son premier amour, c'est cette relation là que je retiendrai de ce livre.

J'ai été conquise par ce personnage taciturne, par ses valeurs et par son humour grinçant. D'ailleurs Tana French manie très bien le cynisme, je pense que je la lirai à nouveau!

Ah oui et si quelqu'un pouvait m'expliquer comment le titre en anglais Faithul est passé à infidèles en français!!!

Je remercie Valérie pour cette découverte, sans elle je n'aurais jamais ouvert ce livre et ça aurait été un tort puisque j'ai beaucoup apprécié ma lecture.

Vous trouverez son avis ici, et aussi celui de Canel

 

Avec cette lecture j'ouvre mon challenge Des livres et des îles organisé par Géraldine, puisque Tana French est irlandaise et que l'action se déroule elle aussi en Irlande.

challenge_des_livres_et_des__les

16 août 2012

Philip Norman, John Lennon - Une vie

john_lennonQuatrième de couverture:

"John Lennon Plus que tous les autres Beatles, John Lennon incarnait la révolte. Né dans la banlieue de Liverpool, abandonné par sa mère, élève turbulent : personne n'attendait rien de ce gamin qui deviendra « plus populaire que Jésus ». Il sera assassiné à 40 ans. Philip Norman retrace avec justesse un parcours extraordinaire entre ombre et lumière, où s'inscrit l'aventure de toute une génération."
Tout est très documenté, tellement pointu que ça m'a parfois un peu perdue. Tout est détaillé et décortiqué, des relations entre les membres du groupe, la petite enfant de John et même celles de ses parents en passant par la formaiton du groupe, les albums  et les médias, la réception du pubic etc etc tout tout tout... C'est pas pour rien que cette biographie fait 1198 pages!!
J'ai trouvé intéressants les chapitres sur la montée des Beatles mais aussi celle d'autres groupes comme les Rolling Stones, rivaux sur la scène mais amis dans la vie ainsi que tout le business monté autour du groupe. Qui sait que les Beatles sous le label The apple ont vendu des vêtements franchement? Philip Norman apporte également un éclairage différent sur les dissensions entre les musiciens. Inévitablement il aborde aussi la période Yoko Ono qui nous la montre sous un jour totalement inhabituel et peu en accord avec la façon dont elle a été habituellement peçue par les médias.
 John lui est parfois montré sous un jour tout à fait antipathique. C'était un personnage tellement à part. Dès la petite enfance il n'a qu'une volonté, faire de la musique, devenir célèbre et gagner beaucoup d'argent! Il est déterminé dans son ambition et très autodidacte il apprendra d'abord par ses propres moyens avec trois fois rien et l'aide de sa mère qui a été une figure très importante dans sa construction malgré le fait qu'elle l'ait "abandonné" ... Mais là je ne vous apprend rien, c'est d'ailleurs l'histoire de l'enfance de John que vous retrouverez également dans le film Nowhere Boy mais aussi dans Lennon de David Foenkinos.
Il y a donc d'un côté cet aspect de sa personnalité et d'un autre son engagement pour la paix dans le monde, pour la promotion de valeurs simples et sa créativité sans bornes, la musique, l'écriture, le dessin.
Bien sûr les dernières semaines avant son assassinat son également développés, parallèlement à celles de son assassin. Le récit de Philip Norman laisse à penser que l'inévitable aurait peut-être pu être évité si, si ou si ...
La période que j'ai préféré c'est sans surprise celle de son enfance/adolescence avec ses amitiés et les prémices du groupe dans les bals de l'école puis à la Caverne ainsi que le séjour du groupe à Hambourg, la formation du groupe telle qu'il est devenu célèbre.
Il y a tellement de choses et d'informations! Philip Norman retranscrit tout ça d'un oeil le plus objectif possible, comme s'ilavait lui-même suivi Lennon caméra à l'épaule jour après jour.
J'ai aussi beaucoup apprécié voir replacées les chansons dans leurs contextes, apprendre qui les as écrites, comment elles sont nées et ce qu'elles veulent vraiment dire au delà des textes. Je me suis rendu compte que je connaissais les airs et els paroles de bon nombre des chansons.
Aimés ou décriés, les Beatles ont marqué toute une décennie et ont été des précurseurs dans la musique mais aussi à une époque où les codes sociaux et les modes de vie étaient en pleine mutation que ce soit chez eux en Grande-Bretagne ou à travers le monde et en un sens, les Beatles ont contribué à cette mutation.
John Lennon reste une figure de la subversion de cette époque, plutôt lisse et conventionnel avec le groupe mais engagé et déjanté en solo.
C'est un livre à lire assurément si vous vous intéressez aux Beatles ou aux sixties mais je déconseillerais peut-être de le lire d'un coup, parce que c'était parfois un peu rébarbatif.
Et il y a tellement de choses dont je n'ai pas parlé! Sa paternité, sa première femme Cynthia, la rencontre du groupe avec Elvis et Dylan, les séjours aux Etats-Unis, la drogue, son séjour en Inde, Paul McCartney, les festivals, l'adoraton de Lennon pour Brigitte Bardot, la relation avec Brian Epstein, le regard de John sur les homosexuels, les Bed-ins etc etc.
Avec ce titre j'apporte ma première pierre au challenge du pavé de l'été organisé par Brize ainsi que pour le défi des milles chez Fattorius!
challenge_pav__de_l__t_
Le_defi_1000
14 août 2012

Challenge du 1% de la rentrée littéraire

Cette année encore je renouvelle ma participation au challenge du 1 % de la rentrée littéraire parce qu'il permet de se tenir un peu au courant des nouvelles parutions et promet chaque fois de belles découvertes. Cette année encore c'est Hérisson qui organise le challenge avec l'aide de Mimi. J'ai déjà repéré deux sorties que j'attends avec impatience, les romans d'Oliver Adam et de Toni Morrison, pour les autres je evrrai en fonction des avis que je lirai ici et là.

1___2012

 

J'en profite pour vous faire un recap de mes lectures de cette année:

 


Parmi ces lectures, j'ai eu un coup de coeur pour Retour à Killybegs et Et rester vivant, j'ai particulièrement apprécié Room qui m'a beaucoup touchée, j'ai par contre été profondément ennuyée par Freedom.

 

Et vous qu'allez-vous lire cette année?

9 août 2012

Patrick Gale, Chronique d'un été

Patrick_Gale___Chronique_d_un_eteQutrième de couverture:

"À quarante ans, Will se considère comme un homme épanoui, entre sa meilleure amie, Harriet, et son amant, Sandy. Pour son anniversaire, sa sœur lui offre des vacances en Cornouailles dans une maison bleue qu’il croît reconnaître. Il s’y rend avec ses parents, John et Frances, atteinte de la maladie d’Alzheimer. Dans ces lieux paisibles, l’arrivée de Sandy va entraîner des déchirements familiaux qui en rappelleront d’autres, enfouis… Trente-deux ans auparavant, dans cette même maison, Will s’appelait encore Julian et passait des vacances insouciantes avec sa mère. Une sérénité troublée par la visite du séduisant beau-frère de John. Les deux époques s’enchevêtrent subtilement tandis qu’entre le rire et les larmes, se cristallisent les drames cachés d’une famille ordinaire.

« J’envie les âmes heureuses qui vont lire Patrick Gale pour la première fois. (…) Chronique d’un été est son œuvre la plus prenante, la plus lumineuse : une histoire familiale à suspense, omnisexuelle. »
Armistead Maupin"


Chronique de deux étés serait un titre plus approprié. La narration alterne des chapitres de deux époques différentes: un été à Polcalmel dans une petite maison appelée L'écumeur des Sables. Nous sommes dans les années 70. Julian est en vacances avec ses parents, John et Frances. Ils sont rejoints par l'oncle Bill et sa fille Skip dont la mère (la soeur de John) s'est suicidée.

Années 2000, Julian est adulte et se fait désormais appeler Will. Il emmène ses parents en vacances à La maison bleue, qui n'est autre que l'écumeur des Sables ... Sa mère souffre de la maladie d'Alzheimer.

Les chapitres du passé apportent au fil de la narration des éclaircissements sur le présent à la manière justement de quelqu'un qui se rappelle des évènements majeurs qui seraient intervenus dans sa vie. Pourquoi Will ne s'appelle plus Julian par exemple. Les deux récits tournent autour d'une intrigue amoureuse adultère inextricable même si des choix sont faits, des erreurs sont commises, différentes ou semblables à celles du passé, à vous de le découvrir.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Will, libraire quarantenaire passionné par son métier, un peu bout-en-train mais surtout dévoué. C'est d'ailleurs un autre Will qui m'a offert ce roman et je ne peux que l'en remercier parce que j'ai passé un très bon moment en la compagnie de ces personnages! L'écriture est simple et le livre se dévore rapidement! L'alternance des chapitres donne du rythme au récit. Les paysages de Cornouailles sont décrts avec tant de précision qu'on se les imagine sans peine et cela donne bien sûr envie d'y passer quelques jours, en Cornouailles et à la maison bleue précisément!

 

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(23/27)

8 août 2012

Swap Anniversaire

Aujourd'hui c'est l'anniversaire de notre organisatrice de choc Sophie / Hérisson, donc allez hop on file tous lui souhaiter un joyeux anniversaire!

 

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