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Notes de lecture
31 juillet 2012

Jean-Christophe Grangé, Le vol des cigognes

le_vol_des_cigognesQuatrième de couverture:

"Un ornithologue suisse est trouvé mort d'une crise cardiaque... dans un nid de cigognes. Malgré cette disparition, Louis, l'étudiant qu'il avait engagé, décide d'assumer seul la mission prévue : suivre la migration des cigognes jusqu'en Afrique, afin le découvrir pourquoi nombre d'entre elles ont disparu durant la saison précédente...

Parmi les Tsiganes de Bulgarie, dans les territoire occupés par Israël, puis en Afrique, Louis court d'énigme en énigme et d'horreur en horreur : observateurs d'oiseaux massacrés, cadavres d'enfants mutilés dans un laboratoire... Les souvenirs confus de son propre passé - ses mains portent des cicatrices de brûlures depuis un mystérieux accident - se mêlent bientôt à l'enquête. Et c'est au coeur de l'Inde, à Calcutta, que surgira l'effroyable vérité..."

 

Si je n'avais pas été convaincue par Le concile de pierre, là, Jean-Christophe Grangé remporte mon adhésion totale. J'ai beaucoup aimé ce livre, tant les deux intrigues imbriquées l'une dans l'autre: celle des cigognes et celle des cadavres mutilés, que la manière dont l'enquête est menée, non pas par la police mais par le personnage principal sur lequel on ne sait que peu de choses si ce n'est qu'à 32 ans il vient de terminer ses études, qu'il a été adopté et qu'il a subi un traumatisme aux mains qui les rendent insensibles.

C'est la seconde intrigue qui m'a le plus intéressée même si j'ai aimé en apprendre plus sur les pays survolés par les cigognes, notamment le Centrafrique. Les descriptions de la jungle et le comportement des blancs expatriés n'ont pas été sans rappeler La dernière Bagnarde que j'ai lu en Mai.

C'est le personnage de Louis qui m'a tenue en haleine, assez taciturne, secret et en quête de lui-même à travers sa volonté de résoudre cette énigme. Il ne recule devant rien mais le fait avec modestie, ne refuse pas l'aide qui lui est parfois proposée et reste humble. On pourrait penser que c'est un peu gros qu'un étudiant se mette comme ça sur la piste de trafiquants mais finalement ça passe plutôt bien... C'est justement son côté humain et impliqué qui ont fait que j'ai dévoré ce livre.

En bref, un coup de coeur qui dormait depuis longtemps dans ma PAL ...Si j'avais su!

 

objectif_pal

(22/27)

 

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28 juillet 2012

Sorj Chalandon, Une promesse

une_promesseQuatrième de couverture:

"Nous sommes en Mayenne, une maison à l'orée d'un village. Tout est silencieux, les volets fermés et la porte close.
Nuit et jour pourtant, sept amis en franchissent le seuil. Les uns après les autres, chacun son tour et chacun sa tâche. S'accomplit ainsi le serment de sept âmes vives à deux âmes sombres : la parole donnée pour retarder le deuil.
Voici l'histoire d'un mystère et d'une fraternité.
"

 

Il n'y a pas de réelle intrigue mais un embroglio de personnages (appelés indifféremment par leurs prénoms ou leurs surnoms) et de souvenirs à propos de deux personnes que l'on suppose décédées mais le sont-elles vraiment? Les deux premiers tiers du livre ne nous éclairent pas vraiment sur le sujet. On comprend que les personnages du récit se sont fait une promesse mais celle-ci n'est explicitée que plus tard dans la narration. Chaque personnage a ses habitudes et un signe propre ou une histoire qui le distingue des autres.

Même si l'histoire n'est finalement pas aussi prenante que les deux précédents romans de Sorj Chalandon que l'ai lu, j'ai tout de même beaucoup apprécié l'écriture. Sorj Chalandon a un talent de conteur indéniable, il sait transmettre des émotions et emporter le lecteur avec ses personnages tous un peu taciturnes. Ceux-ci auraient gagnés à être plus approfondis je trouve, de même que pour l'histoire qui les lie les uns aux autres. Avis mitigé donc.

 

26 juillet 2012

Anne Percin, Comment [bien] rater ses vacances

comment__bien__rater_ses_vacancesQuatrième de couverture:

Maxime a dix-sept ans, et la ferme intention de passer des vacances de rêve loin de ses parents et de sa petite sœur. Il s’installe donc chez sa grand-mère au Kremlin-Bicêtre, se réjouissant d’avance de semaines en tête-à-tête avec son ordi, à se faire bichonner et nourrir de bon petits plats. Sauf que rien ne va se passer comme prévu "

Maxime Mainard est un ado très drôle et attachant. J'ai beaucoup aimé son humour un peu grinçant et sa répartie. Ses vacances n'ont certes pas pris la tournure escomptée mais Maxime est un ado mur pour âge, qui a su prendre les choses en mains et gagner en résponsabilité. Toute l'histoire au final tient la route malgré un ou deux petits détails qui vieinnent se greffer et qui n'auraient pas été forcément nécessaires. L'historie de l'oncle par exemple ou la mésaventure des parents. ON aurait, je croi,s pu très bien s'en oasser et ça n'aurait rien enlevé à l'intrigue et aux péripéties qui arrivent au jeune garçon.L'idylle qui naît en parallèle entre Maxime et "Pika" ajoute un petit plus au récit et est tout à fait dans l'air du temps. 

Quand je vois els ados que je "côtoie" au quotidien, j'ai peine à croire qu'ils deviennent comme ça au lycée, mais tant mieux, comme quoi tout n'est pas vain :)

Une lecture rafraîchissante, parfaite pour les vacances!

 

22 juillet 2012

Six façon de le dire

six_fa_ons_de_le_direQuatrième de couverture:

"Avec Bernard, David Foenkinos signe une comédie hilarante sur la difficulté de retourner vivre chez ses parents après cinquante ans. Nicolas d’Estienne d’Orves, lui, commet Coup de Fourchette, un polar déjanté sur l’univers de la gastronomie, tandis que Yasmina Khadra nous offre La Longue Nuit d’un repenti, un texte engagé sur les grands thèmes qui ont fait son succès. 

Mercedes Deambrosis a, quant à elle, choisi le genre historique pour aborder la condition des femmes au début du XXe siècle dans son très joli De naissance, et Christophe Ferré le drame psychologique pour nous raconter un amour fou à la veille du 11 septembre : La Photographe qui a reçu le Grand prix de la nouvelle de l’Académie Française. 

Il ne restait plus que la comédie romantique, dont Sophie Adriansen s’est emparée avec brio dans Le Diagnostic, pour traiter de l’amour à l’épreuve de l’erreur médicale."

 

Ce recueil m'a été conseillé par Sophie Adriansen au salon du livre de Coulommiers, je ne regrette pas d'avoir craqué parce que c'est la première fois que toutes les nouvelles me plaisent dans un recueil. Au risque de me répéter vous savez que je n'aime pas trop le genre... Ici c'est un peu différent d'un recueil classique puisque les nouvelles écrites par des auteurs différents l'ont été à la manière un peu d'un scénario de film dans le sens où les auteurs ont essayé de n'écrire que ce qui été adaptable à l'écran, enfin, c'est en tout cas ce que j'en ai compris.

Bernard de David Foenkinos nous fait le portrait d'un homme, quarantenaire, qui perd son emploi, sa femme et retourne vivre chez ses parents. Le thème des fauix-semblants est omniprésent dans cette nouvelle, ainsi que les difficultés qu'on les gens à communiquer, à dire ce qu'ils veulent vraiment.

De naissance de Mercedes Deambrosis met en scène la naissance d'un enfant, celui de Hughes-Marie de la Herronière. Sa femme étant stérile, c'est avec la bonne que cet enfant a été conçu mais est élevé au seins de la famille comme un de la Herronière. La narration est faite à postériori par la petite fille de l'enfant en question qui dénoue le fil de ses aïeux.

La photographie de Christophe Ferré, J'ai été happée par cette nouvelle, c'est une histoire d'amour qui voit le jour à la veille du 11 septembre 2001. Beaucouip d'émotions se dégagent de ces quelques pages, de la sensualité bien sûr mais aussi une grande force, la froce des sentiments, la beau des photographies qui sont décrites avec précision. On évolue dans un cliché en noir et blanc où le contraste serait parfait. Et puis bien sûr il est question des attentats ... Un gros coup de coeur !!

Dans Santé de Sophie Adriansen, un homme va mourir d'un cancer dans six mois, Sa femme donne sa démission et le couple décide de passer les six mois restant à faire le tour du monde... Ce qui semblerait à première vue être quelque chose d'assez tragique s'avère être une comédie burlesque à l'humour un peu grinçant qui rébvèle les mauvais côtés des personnages. C'est drôle mais on rit parfois un peu jaune, surtout si on se reconnâit dans l'un des personnages.

Coup de Fourchette de Nicolas d'Estienne D'orves nous annonce un meurtre mais on ne sait pas qui est la vicitime, par contre les meurtirers eux nous sont livrés dès le début. La nouvelle reviendra un mois en arrière pour remonter les évènements jusqu'à l'assassinat. Il y a dans cette nouvelle de nombreux rebondissements sur fond de chefs étoilés et critiques grastronomiques, beaucoup de manipulation et un coup de theâtre à la fin. D'ailleurs je pense que ce serait une excellente pièce.

La longue nuit d'un repenti de Yasmina Khadra est le récit très court d'un homme rongé par ce qu'il a pu faire pendant la guerre. Ses cauchemars le pousse à la folie. C'est un texte très fort. Bravo à l'auteur qui a su m'embarquer dans cet univers pesant en si peu de pages!

 

En conclusion, j'ai beaucoup aimé ce recueil, les intrigues sont in téressantes et dénouement de chacun tombe toujoursà point nommé. Il ne faut donc pas hésiter à craquer s'il croise votre chemin, merci Sophie pour le conseil lecture ;)

 

 

18 juillet 2012

Et de trois !

Trois ans déjà que j'ai commencé ce blog ... A l'époque je n'avais pas conscience de tout ce petit monde qui se tramait sur la blogosphère, tous ces lecteurs passionés qui font partager leurs lectures, leurs joies et leurs peines. Je ne regrette absolument pas ma démarche et au contraire je suis contente du chemin parcouru depuis! L'année qui vient de s'écouler est passée à une vitesse fulgurante et a été encore riche en émotion mais celle qui arrive s'annonce encore plus remplie, j'espère que j'aurai toujours le temps de lire et de partager mes impressions.

 

Je voudrai vous dire merci à tous, de partager vos impressions, de laisser un petit mot ou pas mais d'être là, que de découvertes grâce à vous !

 

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Vous prendrez bien un petit cupcake pour fêter ça non?

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15 juillet 2012

Un dimanche à ... Barcelone (Jour 5: lebord de mer)

Ainsi s'achève cette série barcelonaise, j'espère que vous avez apprécié ces quelques clichés et qu'ils vous ont donné envie de découvrir la richette de cette ville espagnole. Le dimanche en photo reviendra peut-être à la rentée si je prends de jolies clichés pendant ces vacances familiales.

 

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Les dimanches en photos sont aussi chez : 

 Liyah, Choco, Choupynette, Fleur, Liliba, SeriaLecteur, Margotte, Estellecalim.

13 juillet 2012

Armistead Maupin, Mary Ann en automne

Mary_Ann_en_automneQuatrième de couverture:

"Mary Ann flâne sur Russian. Elle est revenue à San Francisco,
ville de sa jeunesse, après vingt ans d'absence. Sa vie est en
miettes: trompée par son mari, atteinte d'un cancer, elle vient
chercher du réconfort auprès de son vieil ami, Michael
Tolliver. De confidences en escapades, Mary Ann savoure les
plaisirs d'une liberté retrouvée. Un retour aux sources pour un
nouveau départ ?"

J'ai apprécié retrouver les personnages des histoires rocambolesques d'Armistead Maupin. Des personnages qui ont bien sûr vieilli et sont donc plus posés et un peu moins funky qu'avant, et ça tombe bien car moi aussi! C'est bien je trouve de la part de l'auteur de faire avancer ses personnages avec leur époque et du coup avec les lecteurs aussi. Ils sont tout de même restés ouverts d'esprit, Mary Ann se met même à Facebook c'est dire!

Les histoires personnelles de chacun sont toutes imbriquées les unes dans les autres sans que personne ne s'en aperçoive jusqu'au dénouement final. Armistead Maupin maîtrise ce procédé qui est récurrent dans Les chroniques. Comme le titre l'indique, ce tome est centré sur Mary Ann qui est rendue plus sympathique "grâce" à sa maladie par rapport au tome précédent où c'était devenue une pimbeche embourgeoisée, d'ailleurs certains personnages lui tiennent toujours rancoeur.

J'ai deux regrets concernant ce dernier opus: que Madame Madrigal ne soit pas plus présente et qu'il soit si court! On en reprendrait facilement pour quelques centaines de pages supplémentaires. Armistead Maupin a beaucoup d'humour et de dérision, il porte un oeil aiguisé sur les habitants de San Francisco,  qu'il s'agisse de la communuaté homosexuelle ou non et il apporte une vision peu conventionnelle du couple qui amène à s'interroger car elle est de plus en plus répandue, dans l'une ou l'autre communauté d'ailleurs. Me voilà donc réconciliée avec l'auteur qui m'avait un peu déçue dans Michael Tolliver est vivant.

Parfait pour glisser dans votre sac de plage ;)

 

11 juillet 2012

Cormac McCarthy, La route

la_routeQuatrième de couverture:

"L’apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres. On ne sait rien des causes de ce cataclysme. Un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d’objets hétéroclites et de vieilles couvertures. Ils sont sur leurs gardes car le danger peut surgir à tout moment. Ils affrontent la pluie, la neige, le froid. Et ce qui reste d’une humanité retournée à la barbarie. Cormac McCarthy raconte leur odyssée dans ce récit dépouillé à l’extrême.


Prix Pulitzer 2007, La Route s’est vendu à plus de deux millions d’exemplaires aux États-Unis."

Ce livre est vraiment très noir. Il laisse voir un paysage d'apocalypse. Un homme et son fils dont on ne connaît pas le nom semblent les seuls survivants dans ce paysage de cendre et de mort. On comprend vite que parmi les quelques rescapés de cet incendie dévastateur (mais est-ce bien un incendie? qu'est il arrivé? au fond on ne le sait pas vraiment), c'est la loi du plus fort qui sévit: du simple pillage sur les cadavres au cannibalisme...

McCarthy nous montre deux personnages forts, qui veulent à tout prix s'en sortir, mais se sortir de quoi? Le lien entre le père et le fils est très fort, ils sont tout l'un pour l'autre. On ne sait pas depuis combien de temps ils errent comme ça mais le fils ne semble pas avoir de souvenirs d'un autre monde.

Les interrogations de l'enfant et sa naïveté m'ont forcément rappelé une autre petit garçon, le narrateur de Room d'Emma Donoghue, chacun prisonnier d'un monde différent de celui dans lequel nous évoluons, chacun ayant une grande force de caractère et de volonté.

Ce livre est très prenant, mais aussi très angoissant, il fait ressortir ce qu'il y a de meilleur ou de pire chez l'être humain qui veut survivre. Tellement angoissant qu'on attend un boulversement positif pour nous soulager... J'ai apprécié cette lecture, mais je me suis sentie comme soulagée quand j'ai tourné la dernière page!!

objectif_pal

(21/27)

9 juillet 2012

Vacances

C'est parti pour 5 semaines de vacances à la campagne chez mes parents et en Haute-Savoie chez ma soeur. Je vais essayer de tenir mes lectures à jour par contre ne vous inquiétez pas si je ne réponds pas aux commentaires ou ne passe pas sur vos blogs pendant cette période. Le dimanche en photo s'arrêtera ce dimanche pour la période estivale sur mes derniers clichés de Barcelone.

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Bien évidemment j'emmène de la lecture avec moi, et je rejoins les Frères Karamazov déjà chez mes parents :)

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A venir les billets sur Mary Ann en automne, La route et Six façons de le dire.

 

Bonnes vacances, ou bon courage à ceux qui travaillent!

 

J'en profite aussi pour souhaiter un joyeux anniversaire à Jeneen !

8 juillet 2012

Un dimanche à ... Barcelone (Jour 5: le marché couvert de la Boqueria sur la Rambla)

Dernier jour complet avant le départ qui nous a mené du marché couvert de la boquéria très typique et du coup très touristique et peuplé, à la plage, mais pour aujourd'hui promenons nous entre les différents marchands.

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Les dimanches en photos sont aussi chez : 

 Liyah, Choco, Choupynette, Fleur, Liliba, SeriaLecteur, Margotte, Estellecalim.

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