Jean-Christophe Grangé, Le vol des cigognes
"Un ornithologue suisse est trouvé mort d'une crise cardiaque... dans un nid de cigognes. Malgré cette disparition, Louis, l'étudiant qu'il avait engagé, décide d'assumer seul la mission prévue : suivre la migration des cigognes jusqu'en Afrique, afin le découvrir pourquoi nombre d'entre elles ont disparu durant la saison précédente...
Parmi les Tsiganes de Bulgarie, dans les territoire occupés par Israël, puis en Afrique, Louis court d'énigme en énigme et d'horreur en horreur : observateurs d'oiseaux massacrés, cadavres d'enfants mutilés dans un laboratoire... Les souvenirs confus de son propre passé - ses mains portent des cicatrices de brûlures depuis un mystérieux accident - se mêlent bientôt à l'enquête. Et c'est au coeur de l'Inde, à Calcutta, que surgira l'effroyable vérité..."
Si je n'avais pas été convaincue par Le concile de pierre, là, Jean-Christophe Grangé remporte mon adhésion totale. J'ai beaucoup aimé ce livre, tant les deux intrigues imbriquées l'une dans l'autre: celle des cigognes et celle des cadavres mutilés, que la manière dont l'enquête est menée, non pas par la police mais par le personnage principal sur lequel on ne sait que peu de choses si ce n'est qu'à 32 ans il vient de terminer ses études, qu'il a été adopté et qu'il a subi un traumatisme aux mains qui les rendent insensibles.
C'est la seconde intrigue qui m'a le plus intéressée même si j'ai aimé en apprendre plus sur les pays survolés par les cigognes, notamment le Centrafrique. Les descriptions de la jungle et le comportement des blancs expatriés n'ont pas été sans rappeler La dernière Bagnarde que j'ai lu en Mai.
C'est le personnage de Louis qui m'a tenue en haleine, assez taciturne, secret et en quête de lui-même à travers sa volonté de résoudre cette énigme. Il ne recule devant rien mais le fait avec modestie, ne refuse pas l'aide qui lui est parfois proposée et reste humble. On pourrait penser que c'est un peu gros qu'un étudiant se mette comme ça sur la piste de trafiquants mais finalement ça passe plutôt bien... C'est justement son côté humain et impliqué qui ont fait que j'ai dévoré ce livre.
En bref, un coup de coeur qui dormait depuis longtemps dans ma PAL ...Si j'avais su!
(22/27)