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Notes de lecture
14 juin 2012

Quoi de neuf dans ma bibliothèque?

Deux petits achats (bouh la vilaine) histoire de se mettre en jambe avant le salon du livre de poche de St-Maur dans dix jours ... Puis il me fallait bien un livre de la rentrée littéraire 2011 pour boucler mon challenge du 1% non? histoire d'être prête pour la rentrée 2012 non? Et puis pour le second, un roman jeunesse ça ne compte pas vraiment non?

J'ai donc acheté:

roomRoom d'Emma Donoghue : "Sur le point de fêter ses cinq ans, Jack a les préoccupations des petits garçons de son âge. Ou presque. 
Il ne pense qu’à jouer et à essayer de comprendre le monde qui l’entoure, comptant sur sa mère pour répondre à toutes ses questions. Cette mère occupe dans sa vie une place immense, d’autant plus qu’il habite seul avec elle dans une pièce unique, depuis sa naissance.
 Il y a bien les visites du Grand Méchant Nick, mais Ma fait tout pour éviter à Jack le moindre contact avec ce personnage. Jusqu’au jour où elle réalise que l’enfant grandit, et qu’elle ne va pouvoir continuer longtemps à entretenir l’illusion d’une vie ordinaire. Elle va alors tout risquer pour permettre à Jack de s’enfuir. 
Mais l’enfant va-t-il réussir à trouver des repères loin de leur univers ? Quel accueil lui réservera le monde extérieur, lui l’enfant né de la captivité d’une femme ?"

 

 

comment__bien__rater_ses_vacancesComment (bien) rater ses vacances d'Anne Percin: "Maxime a dix-sept ans, et la ferme intention de passer des vacances de rêve loin de ses parents et de sa petite sœur. Il s’installe donc chez sa grand-mère au Kremlin-Bicêtre, se réjouissant d’avance de semaines en tête-à-tête avec son ordi, à se faire bichonner et nourrir de bon petits plats. Sauf que rien ne va se passer comme prévu ! "

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12 juin 2012

Yasmina Khadra, L'Olympe des Infortunes

l_olympe_des_infortunesQuatrième de couverture:

"L'Olympe des Infortunes est un terrain vague coincé entre une décharge publique et la mer, où se décomposent au soleil des dieux déchus. Il y a Ach le Borgne, qui sait mieux que personne magnifier les clochards ; Junior le Simplet ; Mama la Fantomatique ; le Pacha et sa cour de soûlards, et bien d'autres personnages encore, aussi obscurs qu'attachants. C'est un pays de mirages et de grande solitude où toutes les hontes sont bues comme sont tus les plus terribles secrets.

À travers ce voyage philosophique, Yasmina Khadra nous propose une escale dans l'univers des paumés ; un univers fait de tendresse et de cocasseries, de rêves invraisemblables et de possessions abusives où surgissent parfois de cuisantes questions sur le Mensonge et la Culpabilité.
"

Je n'ai pas particulièrement apprécié cette lecture. Yasmina Khadra nous décrit une bande de vagabonds qui vit sur un terrain vague en bordure de mer. On ne connaît ni leur histoire, ni leur véritable identité, simplement leurs surnoms liés à un trait de leur caractère ou de leur physique. Nous passons plus de temps avec Ach le Borgne et Junior mais n'en savons au final pas plus sur eux non plus.

Les délires hallucinatoires individuels ou collectifs, et le ton parfois moralisateur m'ont déplus. Certes c'est également l'histoire d'une belle amitié entre Ach le Borgne et Junior, quoi qu'au début l'amitié d'Ach est assez égoïste puisqu'il veut en quelque sorte posséder Junior, mais ça n'a pas suffit à m'accrocher, et heureusement que ce roman est très court!

Ce n'est néanmoins pas si grave puisque Yasmina Khadra est assez prolixe et je reste sur ma bonne impression de Ce que le jour doit à la nuit et l'Ecrivain. Je ne resterai donc pas sur cette défaite-ci :)

 

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(18/27)

 

Je profite aussi de ce très court billet pour remercier Liliba qui m'a accueillie chez elle le temps d'un déjeuner avec sa joyeuse troupe, c'était vraiment agréable et Liliba, très dynamique :) est elle aussi fort sympathique!

 

10 juin 2012

Un dimanche à ... Barcelone (Jour 3: la Sagrada Familia, vue de l'intérieur)

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Si je n'ai pas aimé le plafond de la Sagrada, j'ai beaucoup apprécié sa clarté et j'adhère totalement à la couleur des vitraux assez peu conventionnelle!

 

 

 

Les dimanches en photos sont aussi chez : 

 Liyah, Choco, Choupynette, Fleur, Liliba, SeriaLecteur, Margotte, Estellecalim.

8 juin 2012

Philippe Besson, Se résoudre aux adieux

se_r_soudre_aux_adieuxQuatrième de couverture:

" Je me perds facilement dans cette ville rongée par la mer, au long de ruelles dont je ne mémorise pas les noms.
Si tu me voyais errer au milieu des ruines, tu ne me reconnaîtrais pas. " De Cuba, d'Amérique ou d'Italie, une femme écrit à l'homme qu'elle aime et qui l'a quittée. Mais ses lettres restent en souffrance.

Philippe Besson, l'auteur de En l'absence des hommes et L'Arrière-Saison, dit les liens dénoués, les exils illusoires, les deuils à accomplir et l'infatigable espérance."

J'aurais vraiment pu écrire ce livre! Ce sont les lettres d'une femme à un homme qu'elle a aimé profondément et qui l'a quittée pour une autre, une autre qui partage déjà sa vie.

Elle y décrit d'abord le besoin  qu'elle a eu de couper les ponts, d'effacer les souvenirs communs, un lieu, une chanson, tout ce qui a été partagé et qui lui rappelle irrémédiablement celui qu'elle a aimé.

Ensuite, elle a ressenti le besoin de lui faire partager son ressenti, de revenir sur le passé, sur certains évènements en particulier, sur leur rencontre improbable. Ce passage est lui aussi une étape nécessaire à son rebondissement.

Et enfin, le livre se clôt sur une dernière lettre, nécessaire pour se prouver à elle-même plus qu'à lui au fond qu'elle a tourné la page et qu'elle est prête à démarrer une nouvelle vie.

Ca a parfois été déroutant pour moi de lire des mots que je me suis déjà formulé pour moi. Sans ça par contre, je ne pense pas que j'aurais spécialement apprécié cette lecture en fait. Je ne sais d'ailleurs pas si je l'ai vraiment appréciée, j'ai un peu eu l'impression de passer un moment avec moi même, même si je ne me suis pas tout le temps reconnu dans la narratrice. C'est d'ailleurs un ressenti tellement personnel que j'ai eu du mal à écrire ces quelques lignes pour donner mon avis, et du coup je préfère ne pas vous en conseiller la lecture!

un extrait: " Il fallait vraisemblablement que j'en passe par là, c'était inévitable, impossible d'y couper. Il fallait ce désordre affectif, ces incohérences intimesces mouvements anarchiques, ces convulsions qui n'étaient rien d'autre que de pauvres tentatives pour échapper à ma tristesse"

Du même auteur par contre, je vous recommande La Trahison de Thomas Spencer.

 

objectif_pal(17/27)

5 juin 2012

Annabel Pitcher, My sister lives on the mantelpiece

mu_sister_lives_on_the_mantelpieceQuatrième de couverture:

"Ten-year-old Jamie hasn’t cried since it happened. He knows he should have – Jasmine cried, Mum
cried, Dad still cries. Roger didn’t, but then he is just a cat and didn’t know Rose that well, really.
Everyone kept saying it would get better with time, but that’s just one of those lies that grown-ups
tell in awkward situations. Five years on, it’s worse than ever: dad drinks, Mum’s gone and Jamie’s
left with questions that he must answer for himself.
This is his story, an unflinchingly real yet heart-warming account of a young boy’s struggle to make
sense of the loss that tore his family apart."

 

C'est une histoire très touchante. J'ai beaucoup aimé la langue anglaise sous la plume de ce petit Jamie, mature pour son âge mais avec ses réflexions de gosse, ses espoirs, ses incompréhensions. Ce livre soulève bien évidemment la question du deuil dans une famille, le déchirement qu'il fait subir aux parents qui perdent un enfant. Mais aussi le déchirement subit par les enfants, non seulement à cause de la perte d'une frère ou d'une soeur mais aussi et surtout de l'abandon qu'ils ressentent de leurs parents.

Ces enfants, Jamie et Jasmine sont livrés à eux-même, un père alcoolique, une mère qui les a quitté pour vivre avec son amant. Ils essaient tant bien que mal de se maintenir à flots, chacun étant la bouée de l'autre. J'ai du coup trouvé les deux parents détestables et me suis demandé comment l'on pouvait abandonner finalement ceux qui restent ... J'imagine que la perte d'un enfant doit être une terrible épreuve mais justement, pourquoi délaissé ceux qui sont toujours en vie, qui eux aussi sont détruits psychologiquement.

Les récits des journées de cours ne sont dans un sens pas plus réjouissants. Jamie laisse entrevoir la cruauté des autres gamins et parfois la stupidité des adultes. Il est également question de racisme. Le père de Jamie en veut à tous les musulmants et pense qu'ils sont tous des terroristes. Jamie est donc tirraillé entre l'opinion de son père et l'idée finalement qu'il se forge lui-même grâce à sa camarade Sunya. Il est partagé entre son propre ressenti et la peur de blesser son père. Cette amitié en sortie grandie au final, chaotique au début mais forte ensuite.

Ce que je retiendrai de ce court roman c'est l'amour frère/soeur, l'amitié et l'attachement de Jamie pour son chat qui est en fin de compte un personnage à part entière. C'est à lire incontestablement et en anglais si vous le pouvez, sachant que le narrateur est un enfant, l'anglais est très abordable! Un petit coup de coeur pour moi :) Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas non plus un mélodrame, c'est souvent très drôle en fait, un humour assez british que j'affectionne particulièrement : " Rose was not as good. In fact she was quite bad and according to Jas she was naughty at school, but no one seems to remember that now she is all dead and perfect."

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3 juin 2012

Un dimanche à ... Barcelone (Jour 3: la Sagrada Familia, vue de l'extérieur)

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Les dimanches en photos sont aussi chez : 

 Liyah, Choco, Choupynette, Fleur, Liliba, SeriaLecteur, Margotte, Estellecalim.

 

 

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