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Notes de lecture
30 juin 2012

Lecture commune: Lars Saabye Christensen, Beatles

beatlesQuatrième de couverture:

"Ils sont quatre, comme les Beatles, leurs idoles : Ola, Seb, Gunnar et Kim. En 1965, ils ont quinze ans, le cheveu long et l'amitié à toute épreuve. Le soir, en rêvant aux filles et à leur futur groupe, ils écoutent, allongés par terre, le dernier tube sur le mange-disque. Mais autour d'eux, toute une génération européenne se soulève et se barricade. Au rythme des chansons, les Fab Four de Norvège s'accrochent eux aussi à l'innocence fragile qui leur échappe des mains et continuent de trinquer sur quelques accords à la santé du groupe mythique de leur jeunesse... Ce roman, qui a attendu vingt-cinq ans avant d'être traduit, confirme l'immense talent de l'auteur du Demi-frère, qui l'a révélé en France."

Je n'ai pas pris de notes pendant ma lecture donc mon billet sera un peu fouilli. J'ai apprécié cette lecture mais j'ai trouvé la fin (voire le dernier tiers du roman en fait) un peu trop longue et au final pas forcément nécessaire. Trop politisé (référendum sur l'entrée de la Norvège dans la CEE), trop alcoolisée, trop n'importe quoi. Puisqu'on est dans les choses qui m'ont gênées je vais continuer sur ma lancée... D'abord en ce qui concerne la forme, il y a pas mal d'erreurs sûrement d'impressions mais pour que ce soit remarquable sur un livre de près de 800 pages c'est qu'elles sont assez nombreuses! Ensuite, j'ai trouvé que parfois certaines expression font très actuelles pour les années soixantes, notamment dans les dialogues, donc un peu moins crédible que ça aurait pu l'être. Et enfin, hormis les titres de chapitres qui correspondent aux titres des chansons des Beatles, je ne les ai pas trouvé si présents que cela. A part dans la première moitié où les quatre ados s'identifient aux Fab' Four jusqu'à s'appeler les uns les autres par les prénoms des chanteurs, ave cla volonté de créer un groupe et aux différentes étapes de leur vie ponctuées par la sortie d'un nouveau disque de leurs idôles. Dans la seconde partie du roman ils sont quasiment absents.

Sinon, ce roman n'en reste pas moins le récit d'une belle amitié qui perdure à travers les années. Même si chacun avance (ou pas) avec sa vie, ils se retrouvent toujours à un moment ou un autre pour se soutenir. C'est également le témoin d'une époque. Celle d'une jeunesse en rupture avec les adultes et leurs responsabilités, avec la société et ses nouvelles idées individualistes et consuméristes copiées sur le modèle américain. C'était d'ailleurs intéressant d'avoir ce point de vue norvégien sur la guerre du Vietnam et l'économie européenne de l'époque. La mobilisation des étudiants, principalement celle de Gunnar, montre le refus de ce modèle américain, ce rejet est également très présent lors du voyage de Kim en Islande.

Seulement voilà, les années universitaires des personnages m'ont moins plu, j'ai trouvé qu'il n'y étais quasiment question que de défonce, même si c'est aussi une des facettes de l'époque ça m'a un perdue. J'aurais à la limite préféré que Lars Saabye Christensen s'en tienne aux deux tiers du roman. Je reste néanmoins sur une bonne impression avec le côté "roman d'apprentissage" que j'aime beaucoup. Le narrateur adolescent est plutôt drôle, parfois un peu barré mais somme toute attachant. Et puis je vous en conseille la lecture si vous aimez cette époque.


Une fois n'est pas coutune, je faisais cette lecture commune avec Valérie, allons donc voir si elle partage l'avis de Télérama qui lui a donné envie de lire ce livre?

objectif_pal

(19/27)

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Commentaires
T
@Manu, oui y a des chances que tu aimes<br /> <br /> <br /> <br /> @ Valérie nos avis divergent sur ce point alors, moi j'en aurais voulu plus ^^ (de Beatles pas de drogue)
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V
J'ai bien aimé le fait que les Beatles revenaient régulièrement sans trop être présents. Par contre, tu as raison, à un moment, c'est drogue et alcool à tout va et c'est too much.
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M
Tu es un peu plus critique que Valérie. Ce roman pourrait me plaire mais c'est loin d'être une priorité.
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