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Notes de lecture
22 décembre 2011

Vacances!

Je vous ai un peu délaissé ces derniers temps pour cause de dernières semaines de cours mouvementées, début de vacances mais surtout des soucis avec mon pc, qui est en triand e subir une opération à coeur ouvert chez un ami!! Je vous dis donc à très bientôt (probabelement pas avant la rentrée) et vous souhaite donc à tous de très bonnes fêtes de fin d'année!!

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14 décembre 2011

David Foenkinos, Les souvenirs

les_souvenirsQuatrième de couverture:

« Je voulais dire à mon grand-père que je l’aimais, mais je n’y suis pas parvenu. J’ai si souvent été en retard sur les mots que j’aurais voulu dire. Je ne pourrai jamais faire marche arrière vers cette tendresse. Sauf peut-être avec l’écrit, maintenant. Je peux le lui dire, là. »

J’ai globalement apprécié cette lecture mais certains passages m’ont moins plu. S’il y a un fil conducteur tout au long du livre j’ai parfois eu l’impression  d’un joyeux bordel (pas si joyeux que ça d’ailleurs…) et je me suis interrogée sur le fait que ce soit autobiographique ou non, j’en étais persuadée je ne sais pas pourquoi mais après quelques recherches je n’ai pas l’impression que ce le soit au final. Quelqu’un pour m’éclairer ?

Les passages que j’ai préférés sont ceux qui mettent en avant la relation du narrateur et de sa grand-mère.  Je les ai trouvés très touchants.  La décision de la grand-mère (je ne dis pas laquelle pour ne pas trop dévoiler de l’histoire) apparaît comme une fuite en avant pour mieux se replonger dans son passé, dans ses souvenirs, ça m’a émue, tout comme la rencontre avec Louise.

Et c’est justement après cette rencontre avec Louise que j’ai été déçue. Je ne m’attendais pas à un tel avancement. Le livre aurait certes été très court mais il aurait pu s’arrêter là pour moi.

La relation des parents du narrateur m’a un peu agacée, je els ai trouvé très immatures. Ces trois générations nous montrent l’inaptitude des parents à gérer et à montrer leurs sentiments à leurs enfants, comme si pour que cela soit possible il faille que cela saute une génération. On le voit notamment dans la relation du narrateur avec ses grands-parents et les projets établis par le père du narrateur à l’annonce d’un petit-fils.

Finalement il n’est question de cette maison de retraite que dans la première partie du livre.

Les souvenirs traite d’un sujet plus profond que La délicatesse, je pense d’ailleurs qu’au final je lui préfère celui-là mais Lennon reste pour moi le favori même s’il s’agit d’un tout autre genre.

Je retiendrai deux extraits :

« J’ai compris qu’on ne connaît jamais vraiment la vie d’un homme »

« On cherche toujours des raisons à l’étroitesse affective de nos parents. On cherche toujours des raisons au manque d’amour qui nous ronge. Parfois, il n’y a simplement rien à dire. »

 

 

1__litt_raire

(3/7)


12 décembre 2011

Daniel Glattauer, Quand souffle le vent du Nord

quand_souffle_le_vent_du_nordQuatrième de couverture :

"En voulant résilier un abonnement, Emma Rothner se trompe d’adresse et envoie un mail à un inconnu, un certain Leo Leike. Ce dernier, poliment, lui signale son erreur ; Emma s’excuse, et, peu à peu, un dialogue s’engage entre eux, par mail uniquement. Au fil du temps, leur relation se tisse, s’étoffe, et ces deux inconnus vont se mettre à éprouver l’un pour l’autre une certaine fascination. Alors même qu’ils décident de ne rien révéler de leurs vies respectives, ils cherchent à deviner les secrets de l’autre… De plus en plus attirés et dépendants, Emmi et Leo repoussent néanmoins le moment fatidique de la rencontre. Emmi est mariée, et Leo se remet à grand peine d’un chagrin d’amour. Un jour, pourtant – enfin ! –, ils décident de se donner rendez-vous dans un café bondé de la ville. Mais ils s’imposent une règle : reconnaître l’autre qu’ils n’ont pourtant jamais vu, avec interdiction formelle de lui parler…"

J’ai eu un peu de mal au début. Je trouvais ça un peu too much et trop rapide mais finalement je me suis prise au jeu et ça m’a rappelé tellement de choses !! Je suis moi aussi un jour tombée virtuellement « amoureuse » de quelqu’un… Amoureuse des mots d’un homme inconnu. Ca faisait donc tout drôle de revivre ça à travers les mots de deux autres inconnus fictifs !

J’ai trouvé ce livre très rafraichissant et plein d’esprit. Cela nous soulève pas directement de questions mais cela aborde un champ tout à fait d’actualité : sur l’effet que peuvent avoir les réseaux sociaux et échanges virtuels sur un couple déjà établi, sur la fidélité et l’adultère, à partir de quand/ quoi considère-t-on que l’on trompe l’autre, est-ce que tant que cela relève du domaine virtuel c’est tromper ou pas ?

Quand souffle le vent du Nord se lit très rapidement. L’effet ping-pong des mails donne un rythme très soutenir à l’histoire qui malgré tout, tourne un peu en rond. Et cette fin ! Arghh, frustrant !!!

Il ne me reste plus qu’à lire La septième vague !

Bon par contre, sur la quatrième de couverture c’est comparé au Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates et je ne suis pas du tout d’accord ! Si ici la lecture est sympathique et agréable, dans le cercle littéraire, le sujet est plus « sérieux », plus lourd et la qualité des lettres est quand même plus travaillé et véhicule plus d’émotions. Qu’en pensez-vous, vous lecteurs qui avez lu les deux.

 

8 décembre 2011

J.K Rowling, Harry Potter and the Prisoner of Azkaban. Tome 3

HP_tome_3Quatrième de couverture :

"Harry Potter is a wizard! Along with Ron and Hermione, his best friends, Harry is in his third year at Hogwarts School of Witchcraft and Wizardry. Who knows what will happen this year? Read on to find out and immerse yourself in the magical world of Hogwarts…"

 J’avais hâte de terminer mes lectures communs pour me replonger dans les aventures d’Harry. On suit le schéma habituel, Harry est de retour chez les Dursleys pour les vacances d’été. Cette année il fête ses 13 ans mais cela se passe toujours aussi mal pour lui. Son oncle et sa tante sont toujours aussi méchants, son cousin aussi mesquin et stupide.

Comme pour les deux premiers tomes j’attendais qu’Harry reprenne le train pour un peu plus d’action à Hogwarth avec ses amies Hermione et Ron !

Je trouve qu’il y a un peu moins d’action dans ce troisième tome, les trois quarts du livre sont basés sur la disparition et la recherche de Sirius Black sans que rien de vraiment croustillant ne survienne entre temps.

Toute l’action et donc le dénouement se trouve dans le dernier quart du livre, j’étais donc impatiente d’y arriver et bon encore une fois niveau inattendu et retournement de situation je n’ai pas été déçue. Avec la magie plus encore que dans la vraie vie il faut se méfier des apparences et ne rien tenir pour acquis. Les choses ne sont pas toujours ce qu’elles paraissent ni les gens ce qu’ils semblent être.

Le mot de la fin de mon très court billet : comme Calypso, si je devais être une héroïne fantastique ce serait sans conteste Hermione Grangé.

6 décembre 2011

Luc Blanvillain, Crimes et jeans slim

 

crimes_et_jeans_slimQuatrième de couverture :

"Adé n’est pas une petite chose fragile. On peut même dire qu’elle a trouvé la parade pour survivre au milieu des filles de son âge : devenir la pire de toutes, la plus fashion, la plus méchante. La numéro Un de la redoutable « Pouffe Society ».
Mais voilà qu’un serial-killer sévit dans sa ville et semble avoir un compte à régler avec les filles les plus hype.
Avec l’aide de Rod, son petit frère passionné par les éléphants, et de Thibault Picard, mignon mais désespérément intello, elle va tenter d’échapper à la terrible menace."


 

Difficile de se dire que ce livre s’adresse à un public adolescent tant par l’écriture et le vocabulaire employé que par le sujet. La question que je me suis posée c’est, est-ce que les méga-pouffes dont nous parle Luc Blanvillain arrivent à se reconnaître en lisant ce livre ? Et puis on m’a soufflé dans l’oreillette que si les méga-pouffes ne lisent pas dans le monde de Luc Blanvillain, elles ne lisent pas non plus dans la vraie vie donc finalement elles passent à coté de ces portraits criants de vérité.

J’ai beaucoup apprécié cette lecture que j’ai trouvée très drôle et cynique à souhait. Voilà le genre d’humour que j’affectionne.

L’intrigue est bien ficelée, on est amené à soupçonner tour à tour les mêmes personnes qu’Adé et son ami Thibault. Le dénouement est quelque peu granguignolesque mais ce n’est pas grave dans la mesure où l’histoire l’est elle aussi un peu.

Je dois avouer une chose, moi aussi je ne serai pas mécontente de voir moins de méga-pouffes peupler mes classes (bon ok pas de manière aussi radicale !) car l’apprentissage de méga-pouffe commence dès la 5!!

J’ai également apprécié les références littéraires et historiques. J’ai même eu envie de lire la nouvelle de Poe dont il est question alors que j’ai quand même lâchement abandonné ce recueil.

Merci donc à Valérie et à Luc Blanvillain pour ce cadeau d’anniversaire, qui m’a permis, le temps d’un weekend de me plonger dans le monde de mes élèves, pour le meilleur, et pour le pire J



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2 décembre 2011

Rodolphe Macia & Sophie Adriansen, Je vous emmène au bout de la ligne

je_vous_emm_ne_au_bout_de_la_ligneQuatrième de couverture :

"Le métro parisien, ce n’est pas le pont d’Avignon : on y dort plutôt qu’on y danse. Et pourtant, il suffirait d’ouvrir les yeux pour découvrir un monde différent et riche. Rodolphe, conducteur sur la ligne 2, nous y entraîne. Il a derrière lui vingt ans de vie sous terre. Avec drôlerie et gourmandise, il nous raconte ce territoire tel qu’il se livre à l’homme dans la cabine : les créatures qu’il y croise, les rituels qu’il observe, les aventures les plus inattendues qui ébranlent la routine. Entre Nation et Porte Dauphine, faune et flore sont examinées avec un regard tendre et affûté : fêtards, contrôleurs, suicidaires, érotomanes, musiciens ou mendiants...
À Paris, plus de 5 millions de personnes prennent le métro chaque jour. À l’heure de pointe, en fin de journée, 540 trains circulent simultanément sur tout le réseau. Tout le monde semble pressé de remonter à la surface. Et pourtant, les coulisses de ce monde underground ont de quoi fasciner et la mission du conducteur peut parfois s’avérer héroïque. Sophie Adriansen, qui a co-écrit ce livre avec Rodolphe Macia, ne s’y est pas trompée en tombant amoureuse de l’homme autant que de son métier. Rodolphe Macia est devenu conducteur sur la ligne 2 du métro après avoir effectué divers jobs dans les couloirs du métro (vendeur de confiseries, guichetier, contrôleur)."

 

Ce livre est court et se lit très facilement. Il mêle à la fois anecdotes de l’auteur, conducteur de métro sur la ligne 2 et renseignements factuels sur le métro parisien.

Rodolphe Macia nous livre son quotidien, ses souvenirs. Je ne crois pas  etre jamais montée dans la première voiture du métro. La prochaine fois peut-être d’autant plus qu’en général je prends cette fameuse ligne 2 quand je vais à Paris pour descendre à Rome en changeant à Barbès-Rochechouard.

J’ai vraiment trouvé ce livre intéressant, drôle et bien écrit… Parfait en plus pour les trajets en métro gr^^ace à ses chapitres courts qui se prêtent donc bien à la lecture morcelée. Bon moi je l’ai lu d’une traite (enfin de deux) et je ne me suis pas ennuyée, ce que je craignais un peu au début si effectivement une anecdote avait succédé à une autre etc.

Là non, chaque chapitre évoque un souvenir en fonction d’une station de métro situé sur la ligne 2. Elle nous permet de comprendre les rouages du métro tant du point de vue de conducteur, que celui de passager mais surtout elle nous montre l’envers du décor, celui qu’on ne verra jamais en tant que simple usager.

J’ai passé un bon moment donc, merci à Leiloona qui a bien voulu faire voyager son livre jusqu’à moi, non pas en métro ;) !

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