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Notes de lecture
5 juillet 2011

Le premier mardi c'est permis : Lucia Etxebarria, Amour, prozac et autres curiosités.

 

amour_prozac_et_autres_curiosit_sQuatrième de couverture :

« Trois soeurs - sortes de Brontë d'Almodovar - carburent aux antidépresseurs. Cristina, la nympho "affamée de tendresse", croque les hommes et avale de l'ecstasy avec la boulimie du désespoir. Rosa, la directrice financière, ressemble aux personnages de Bret Easton Ellis : bardée de marques de luxe, le vice et la folie en moins. Ana, enfin, la mère de famille rangée, ne supporte son existence naphtalinée qu'en somnambule de la vie, droguée aux somnifères. Pas de quoi se tordre de rire. Et pourtant. Dans un style où l'humour se déguste comme un sushi, cru et épicé, la signora Etxebarría, encensée par la critique hispanique, réalise une radioscopie sardoniquement pessimiste mais émouvante de la société de l'après-movida. On s'amuse comme dans un Dorothy Parker, on s'enthousiasme toujours de suivre les aventures de ce trio "brétéchien". Ça vous touche avec la justesse de banderilles plantées là où ça fait mal. »

« En Espagne, Cristina, Rosa et Ana, les trois soeurs du roman de Lucía Etxebarría, sont aussi célèbres que les héroïnes d'Almodovar. Leur histoire est drôle, déjantée, cinglante. À lire. Vite.
»

Une fois n’est pas coutume, pour ce second « Mardi c’est permis » de Stéphie, j’ai encore tapé dans la chick-litt et je ressors de cette lecture avec un avis assez mitigé.

Le livre se termine sur une touche d’optimisme mais c’est quand même un regard sacrément déprimant sur ces trois jeunes femmes. Ces trois sœurs complètement différentes dans leur caractère ont pour point commun la fuite dans la drogue ou les médocs.

La plus jeune à la sexualité débridée  carbure aux amphet, à la coke et à l’ecstasy. L’aînée s’ennuie dans un mariage qui semble idéal et s’abrutit de médicaments pour dormir, pour se tenir éveillée. Et la cadette dont la drogue est le travail tourne finalement au prozac !

Le trait est grossi, mais cela dénonce tout de même un fait de société, l’accès aux antidépresseurs, anxiolytiques et drogues se fait de plus en plus facilement et est banalisé.

Les récits de Christina m’ont ennuyée, j’ai préféré la narration de Rosa qui était plus concise et dans laquelle je me suis parfois un peu retrouvée.

Je crois que le style de Lucia Etxebarria ne me convient pas vraiment. J’avais aussi eu un peu de mal avec Cosmofobia il y a quelques années. Je trouve que ses tournures de phrases sont parfois alambiquées, on ne sait pas toujours où elle veut en venir, où elle veut nous emmener.

le_mardi_c_est_permis

 

objectif_pal

(19/56)

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Commentaires
T
@ choupynette, je ne te conseille pas tellement Cosmofobia non plus.
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C
"un regard sacrément déprimant"... je n'ai vraiment pas besoin de cela en ce moment! ce n'est donc pas avec ce titre que je découvrirai cette auteure!
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