Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Notes de lecture
26 septembre 2010

Emma Campbell Webster, Jane Austen et moi

Jane_austen_et_moiQuatrième de couverture: "Votre nom: Elizabeth Bennet. Votre mission: faire un mariage de raison et d'amour, tout en évitant les scandales de famille. Vous n'avez pour vous que votre esprit vif, votre bon sens, votre beauté "passable", et vous devez vous frayer un chemin à travers une infinité de choix qui détermineront votre propre destin romantique (et financier). Ne vous êtes-vous jamais demandé ce qui serait arrivé si Elizabeth avait accepté la proposition de Mr. Darcy, d'Orgueil et Préjugés, dès leur première rencontre? Ou si elle s'était sauvée des bras de Mr. Darcy pour se jeter dans ceux du capitaine Wentworth, de Persuasion? Voici l'occasion de le découvrir. Jane Austen et moi est ancré dans Orgueil et Préjugés, mais les choix proposés tout au long du livre vous mèneront au cœur des autres romans de Jane Austen, et dans un territoire imaginaire.
Jane Austen et moi est un labyrinthe d'amours et de mensonges, de séductions et de scandales, de mésaventures et de mariages, un véritable défi et un ravissement pour tous les amoureux de Jane Austen. La mission d'Elizabeth réussira-t-elle? Son destin est entre vos mains."


Je n’ai pas grand-chose à dire sur cette lecture si ce n’est que c’est une vraie déception ! Je ne sais pas si c’est à cause du livre en lui-même ou à cause de l’édition mais il y a de nombreuses incohérences dans le changement des pages qui au final ne permet pas de « jouer » le personnage principal. On est amené à répondre à des questions, ou faire des choix entre diverses situations mais parfois le choix n’est pas possible puisque par exemple la solution A nous ramène à une page déjà lue, s’offre donc à nous que la solution B. De plus il semble que les « bonnes solutions », celles qui feront de nous une future épouse épanouie soient en fait simplement les choix que fait Elizabeth dans Orgueil et Préjugés. J’aime beaucoup ce livre d’Austen et je le connais assez bien pour qu’il me soit conté par une tierce personne qui m’enlève et m’ajoute des points tout au long de l’histoire. A cause donc de cette mauvaise pagination je me suis rendue compte en lisant les notes à la fin du livre que j’aurais pu également faire des incursions dans les autres romans de Jane Austen, ça m’a encore plus gâché le plaisir ! J’aurais aimé moi être un mélange d’Elizabeth, Elinor ou Fanny ! La quatrième de couverture était bien plus alléchante que le contenu du livre en lui-même, dommage !

Un petit plus avec les illustrations de Pénélope Bagieu que j’ai reconnues dès le premier coup d’œil sur la couverture.



abc_challenge    objectif_pal

(12/26)                              (16/43)

Publicité
Publicité
11 septembre 2010

Jack Kerouac, Le vagabond solitaire

le_vagabond_solitaireQuatrième de couverture: "Le vagabond solitaire, c'est " un recueil de morceaux... qui ont été rassemblés ici parce qu'ils ont un thème commun : le voyage ". Ces pérégrinations recouvrent les Etats-Unis du nord au sud et d'est en ouest, le Mexique et une partie de l'Europe dont la France, que Jack Kerouac considère comme sa seconde patrie. Tour à tour cheminot en Californie, aide-cuisinier sur un cargo, flâneur avec les beatniks de New York, Jack Kerouac part à l'aventure et déclare qu' " il n'est rien de plus noble que de s'accommoder des quelques désagréments que nous apportent les serpents et la poussière pour jouir d'une liberté absolue ".

De même que pour Pensée magique, Le vagabond solitaire n’a pas été une grande surprise. J’ai même été un peu déçue par rapport à Sur la route. On retrouve bien la plume de Kerouac sur son thème de prédilection qu’est le voyage mais justement j’ai eu un peu de mal à embarquer avec lui. Ses réflexions sont parfois tellement alambiquées qu’il est difficile d’en suivre le fil. C’est pourtant propre à la littérature de l’époque, l’écriture de l’instant, dans la lignée d’Allen Ginsberg mais ça ne m’a pas emballée plus que ça cette fois-ci. Peut-être mes goûts ont-ils changé. Pourtant on y trouve les thèmes des années beatniks que j’apprécie, le voyage, l’errance, aller toujours plus loin, le recul de la frontière, partir de rien…

J’ai, par contre, aimé connaître l’origine de son nom. Qui aurait cru qu’il avait des origines bretonnes ? Pas moi en tout cas !

J’ai beaucoup apprécié la lecture de ses pérégrinations en Europe surtout lorsqu’il décrit les différents tableaux qu’il observe dans les musées français et londoniens. Le livre est parsemé de références littéraires et c’est un peu à double tranchant. Elles sont parfois très intéressantes mais d’autres fois elles tombent comme un cheveu sur la soupe et on a l’impression qu’il veut nous étaler sa connaissance…

Ce fut donc pour moi une lecture assez mitigée, j’ai véritablement apprécié un quart du livre et le reste m’a ennuyée.

abc_challenge  challenge_100_ans_article_300x225

(11/26)                                (5/5)
objectif_pal

(15/26)

4 septembre 2010

Objectif PAL, Le livre de Septembre: Emile Zola, Au Bonheur des Dames

au_bonheur_des_damesQuatrième de couverture: "Octave Mouret affole les femmes de désir. Son grand magasin parisien, Au Bonheur des Dames, est un paradis pour les sens. Les tissus s'amoncellent, éblouissants, délicats, de faille ou de soie. Tout ce qu'une femme peut acheter en 1883, Octave Mouret le vend, avec des techniques révolutionnaires. Le succès est immense. Mais ce bazar est une catastrophe pour le quartier, les petits commerces meurent, les spéculations immobilières se multiplient. Et le personnel connaît une vie d'enfer. Denise échoue de Valognes dans cette fournaise, démunie mais tenace. Zola fait de la jeune fille et de son puissant patron amoureux d'elle le symbole du modernisme et des crises qu'il suscite. Zola plonge le lecteur dans un bain de foule érotique. Personne ne pourra plus entrer dans un grand magasin sans ressentir ce que Zola raconte avec génie : les fourmillements de la vie."


Attention, pour ceux qui ne connaissent pas l’histoire je vais dévoiler certaines choses qui pourraient vous gâcher le plaisir de la lecture !

J’ai d’abord eu quelques difficultés pour accrocher à l’histoire que j’ai trouvé au début un peu trop banale et les personnages m’agaçaient voire m’étaient antipathiques. Puis finalement, au fil des pages mes préjugés se sont estompés et j’ai carrément aimé !

Tout le livre réside sur les épaules de Denise et le magasin est un personnage à part entière, pas étonnant qu’il donne donc son titre au livre. Les nombreuses descriptions des différents rayons et étalages en mettent plein la vue. Ca m’a donné envie de voir, de toucher les étoffes voire d’acheter !

Dès l’arrivée de Denies au Bonheur des Dames, on sait que Mouret va s’éprendre d’elle. Elle ne le sait pas encore mais Zola nous met sur la piste dès leur première rencontre. Elle semble elle aussi charmée mais c’est pourtant avec force et détermination qu’elle se refuse à lui.

La métaphore de la machine, du monstre est très présente dans l’histoire. C’est un sujet cher à Zola que j’avais apprécié dans Germinal et que j’ai apprécié ici aussi. C’est un peu la métaphore des avancées techniques, de l’évolution et de la transformation de l’économie. Cette machine qui semble broyer tout sur son passage est contrastée par la force tranquille de Denise, en apparence fragile mais qui saura se servir de cette machine et évoluer avec elle sans pour autant se perdre dans les excès contrairement à Clara par exemple.

L’histoire va crescendo concernant l’avenir de Denise et Mouret et puis viens l’exposition de blanc, splendide, qui revêt chaque rayon du magasin. Le lecteur avance dans cette cascade de blancheur et j’ai eu l’impression qu’un autel était érigé à la jeune fille, symbolisée par sa droiture et sa pureté. Elle est souvent appelée « la vierge ». Il était donc évident qu’elle finisse par céder à Mouret mais pas de n’importe quelle manière…

J’ai trouvé très intéressant d’être plongée dans ce contexte de commerce, vente, chiffre, tissus tout en ayant un aperçu de l’envers du décor avec la façon dont vivaient les employés de ces grands magasins qui ont fait la renommée de Paris.

Une très bonne lecture donc voire même un coup de coeur!

objectif_pal abc_challenge

(14/46)                               (10/26)

Publicité
Archives
Publicité