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Notes de lecture
29 juin 2010

John Harwood, La séance

la_s_anceQuatrième de couverture : « Angleterre, fin de l’ère victorienne. Constance Langton reçoit la visite d’un avocat, John Montague. Celui-ci lui annonce qu’elle vient d’hériter d’un manoir de famille dans le Suffolk, Wraxford Hall, et lui conseille de vendre la propriété sans perdre une seconde. Wraxford Hall jouit en effet d’une sinistre réputation : ses précédents propriétaires y sont morts dans d’étranges circonstances et une jeune femme, Eleanor Unwin, y a mystérieusement disparu avec sa fille. Quels terribles secrets renferment Wraxfod Hall ? Au fil du journal intime d’Eleanor et des recherches de Constance, deux femmes dont le désir d’indépendance dénote en pleine époque victorienne, se lèvent peu à peu les mystères qui entourent l’étrange demeure. Pièges machiavéliques et coups de théâtre en cascade, terreurs intimes, étranges obsessions et secrètes inconvenances, tout est réuni pour faire de cet hommage très moderne au roman gothique et victorien un chef-d’œuvre du genre. »

Pour répondre à la question de Valérie je dirai que mon avis sur La Séance est assez mitigé. J’ai été très emballée par certains passages mais d’autres m’ont déplus voire ennuyés ! J’étais pourtant très enthousiaste à l’idée de commencer cette lecture, et oui moi aussi dès que je vois « Angleterre, époque victorienne » je saute à pieds joints ! Et quelle déception lors de la première partie ! Je n’ai pas accroché du tout, ces histoires de séance de spiritisme et autres communications avec les morts, très peu pour moi ! Et puis l’intrigue s’installe avec le legs du manoir qui est fait à Constance, ouf j’ai envie de dire. La narration change de main. Le récit de John Montague a enfin éveillé ma curiosité : vieux manoirs, disparitions mystérieuses, scepticisme et croyances populaires. J’ai beaucoup apprécié ! Si finalement ce n’est pas vraiment un récit sur la société victorienne en tant que telle, le décor y est bien implanté. Vielles demeures, place des femmes dans la société (qui aurait à mon sens gagné à être développé même si l’on retrouve l’opposition typique entre la fille « normale », Sophie et « l’effrontée » Eléanor), gentlemen et intrigues amoureuses. John Harwood ajoute une touche de surnaturel qui rappelle les romans gothiques mais il ne fait pas illusion longtemps. Si cette histoire de malédiction pesant sur Wraxford, avec son moine mystérieux tiens le lecteur en haleine, je doute que le dénouement soit au goût de tout le monde. En tout cas pas au mien. Je l’ai trouvé un peu trop alambiqué et finalement encore moins réaliste que si nous avions conservé une issue un peu plus fantômesque !

Ce fût finalement une lecture agréable mais en deçà de mes attentes. Je ne connaissais pas du tout cet auteur mais je vais creuser un peu de son côté pour découvrir ce qu’il a écrit.

Je remercie les éditions Le cherche midi et Blog O book pour cet envoi, et vous invite à lire l’avis de Valérie et de celui de Canel !

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27 juin 2010

Joyce Carol Oates, Sexy

sexyQuatrième de couverture : "Darren est un lycéen de 16 ans, timide et plein de doutes mais très séduisant, meilleur espoir de l'équipe de natation. Sa beauté lumineuse lui attire même les faveurs de son professeur d'anglais, M. Tracy, qui le surnote. Le jour où, par la faute de M. Tracy, un de leurs copains est renvoyé de l'équipe de natation, les amis de Darren décident de se venger. Inspirés par les manières efféminées de leur prof, ils adressent au directeur du lycée un courrier anonyme et des photos porno accusant Tracy de pédophilie. Joyce Carol Oates explore avec talent et justesse, la quête identitaire d’un jeune de seize ans dans une société de préjugés où il n’a plus de repères. "

Mon billet va être assez bref puisqu’il y a plus de trois semaines que j’ai terminé Sexy mais j’avais été prise dans les tourbillons de l’inspection (qui, au cas où vous ne l’auriez pas vu sur le billet précédent, s’est plutôt bien passée, verdict le 5 juillet) puis les aléas de la vie…

Mon avis sur ce livre de Carol Joyce Oates est assez mitigé, s’l se lit rapidement j’ai trouvé que certains passages traînaient en longueur et cassaient un peu le rythme de l’histoire. Je n’ai éprouvé aucune sympathie pour les personnages voire même de l’antipathie pour certains. Je pense que cette antipathie et le malaise que j’ai parfois ressenti  au cours de ma lecture est voulu par l’auteur qui traite d’un sujet dérangeant : la fabrication de fausses accusations basées sur une attitude, sur la vengeance d’une bande d’ado un peu débile. Mais l’histoire est construite de telle façon qu’on est à la limite en tant que lecteur de condamner M. Tracy, n’a-t-il pas raccompagné Darren chez lui après tout ? L’auteur nous prend un peu à parti de cette façon et je n’ai pas tellement aimé ça, je me suis parfois sentie prise en ôtage par les différents opinions véhiculés par les personnages.

De même, la mentalité des gens à l’égard des homosexuels m’a dérangée, d’autant plus que le mode de pensée insidieux que l’on retrouve notamment chez le père de Darren est je pense assez commun et intemporel. Difficile d’ailleurs de situer l’époque de l’action, cela pourrait très bien être dans les années 80 qu’à notre époque. Les mentalités des gens, notamment dans les petites villes telles que nous est décrite North Falls, ne semblent pas avoir beaucoup évoluées.

Mon billet est assez négatif mais pourtant tous ses points qui m’ont gênée font aussi la particularité de ce roman. L’auteur nous montre que l’on peut facilement se laisser entraîner par l’opinion publique, les mécanismes de la rumeur. Darren ressort grandi de cette histoire et ne cesse de s’interroger sur ces mécanismes. Malgré tout, j’ai terminé ma lecture avec un goût d’inachevé.

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(3/5)

13 juin 2010

Pause...

J'ai deux billets à écrire sur Sexy de Joyce Carol Oates et L'amour comme par hasard d'Eva Rice mais je suis inspectée vendredi 18 donc je n'ai pas trop la tête à ça ... A dans dix jours ;)

9 juin 2010

Jordan Weisman & Sean Stewart & Cathy Brigg, Cathy's book

Cathy_s_bookSynopsis : « Ça ne va pas fort dans la vie de Cathy depuis quelques temps : son père est décédé brutalement, la laissant, seule avec sa mère, et dans un profond désarroi. Ses résultats au lycée s’en ressentent, elle a complètement décroché, au grand dam de sa meilleure amie Emma, qui ne cesse de l’encourager, en vain. Et puis elle vient de se faire plaquer par son petit ami Victor, un Chinois d’une vingtaine d’années auréolé d’un certain mystère ; elle décide de raconter leur brève idylle dans son journal intime. Cette rupture ne serait pas la fin du monde, si elle n’avait retrouvé, au lendemain de sa dernière soirée avec Victor, une trace de piqûre au creux de son coude… Victor a-t-il quelque chose à voir avec ça ? »

J’ai lu le journal de cette jeune fille en VO et ça faisait longtemps que j’avais lu un livre en VO (shame on me depuis l’année du capes je crois !!) ça fait du bien de se replonger dans la langue anglaise même si au final ça reste un anglais très oralisé avec lequel je suis restée familière quand même, et ça change de l’anglais des élèves ^^ !

Ce livre est très court, je l’ai donc lu rapidement, j’ai beaucoup apprécié le début de l’histoire. Les relations qui unissent Cathy et Emma, le souvenir du père de Cathy encore bien présent, son idylle avec Victor qui nous est contée et l’intrigue qui se met petit à petit en place. C’est rafraichissant !

Par contre petit bémol pour la suite des évènements, j’ai trouvé les rebondissements bien trop tirés par les cheveux et grandiloquents et le dénouement ne m’a pas vraiment plus. Sans en dévoiler trop j’espère, le côté science-fiction (et encore ce n’est pas vraiment de la science fiction) ne me donne pas particulièrement envie de lire la suite, dommage !

Merci quand même à Ankya qui m’avait envoyé le livre dans le cadre du Swap around your world. J’ai aimé me replonger dans la VO et je ne compte pas m’arrêter en route puisque je prévois de lire le second livre avant fin juin. C'est aussi mon premier livre lu dans le cadre du Challeng'ô swap organisé par Nadège.

7 juin 2010

Swap grandes romancières anglophones

Je ne pouvais bien évidemment pas passer à côté de ce swap organisé par Caroline! Il s'agissait d'envoyer un colis contenant trois livres de romanières anglophones des XIX et XXe siècles. Ce swap était donc une opportunité pour moi de découvrir d'autres auteurs que les soeurs Brontë et Jane Austen que j'affectionne particulièrement!

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J'ai donc été réveillée jeudi matin (après une soirée bien arrosée!) par mon facteur. La tête encore tout embuée je lui ai ouvert la porte de l'immeuble mais n'ai pas précisé l'étage, je ne m'attendais même aps au final que ce soit pour moi. Le malheureux a du resonner et je me suis dis mais il est bête ou quoi? Ahem mes plus plates excuses jeune homme! Quelle surprise donc quand ce cher monsieur m'a remis cet énorme colis dans les bras!

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(en passant, les machines pour signer à la réception du colis c'est vraiment de la crotte!) Place au déballage!

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C'est Isleene qui m'a gâtée et j'ai déjà fait honneur à son colis!

Les livres
:

  • Wives and daughters d'Elizabeth Gaskell dont j'ai beaucoup entendu parler pendant ma licence mais que je n'ai jamais lu.
  • A Sicilian Romance d'Ann Radcliffe qui m'intrigue beaucoup
  • The color Purple d'Alice Walker que je ne connais pas du tout.
Les trois livres étaient accompagnés d'une jolie carte avec un chat, (le diable?)

Les gourmandises:
  • du thé à la pêche et aux agrumes qui sent très bon et qui l'est tout autant
  • des cookies au citron à se rouler par terre! dans une superbe boîte
  • de la véritable marmelade trop bonne elle aussi!

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(parfait pour un ptit dej lendemain de fête)

et j'ai aussi reçu un jardin zen qui n'a rien à voir avec les romancières anglophones mais qui est un petit clin d'oeil à une discussion que nous avons eu Isleene et moi il y a quelques temps, parce que voyez-vous Isleene aime ratisser! et maintenant moi aussi :)

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Un grand merci donc à Isleene et aussi à Caro pour l'organisation du swap!

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5 juin 2010

Challenge Tennesse Williams

Will organise un challenge concernant l'auteur américain Tennessee Williams. Pour participer il suffit de s'inscrire dans les commentaires du billet du challenge. Pour réussir ce challenge il faut lire une ou plusieurs pièce de théâtre écrite(s) par l'auteur et regarder une ou plusieurs adaptation(s) cinématographique(s) de ces pièces. Le film ne doit pas forcément être la pièce que vous aurez lue!
Plus de détails sur son blog avec une liste des pièces et adaptations.

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3 juin 2010

Daphné du Maurier, La Chaîne d'Amour

la_chaine_d_amourPrésentation de l’éditeur : «Etant enfant, Janet Coombe avait la passion des choses de la mer et ne .regrettait rien tant que de ne pas être née garçon pour pouvoir courir les océans. En grandissant, cette passion lui est restée. Le mariage avec son cousin Thomas, son nouveau rôle d'épouse et de mère vont-ils changer Janet ? Ses familiers le croient et se trompent. Sa nostalgie de la vie maritime devient chaque jour plus forte et elle la transmet à son second fils Joseph. Il projette de naviguer avec elle à bord d'un voilier portant son nom et dont la figure de proue est sculptée à son image. La joie tue Janet le jour du lancement du navire, mais les liens qui l'unissent à Joseph ne se brisent pas. Par-delà la mort, Janet est l'inspiratrice et le soutien de ce fils très aimé, si différent de son inquiétant cadet Philip. Leur mère morte, ce dernier mène sans bruit une vendetta secrète, que tour à tour facilite ou déjoue la destinée, contre le hardi capitaine de la Janet-Coombe. C'est en Cornouailles, à l'époque où les voiliers étaient encore les rois des mers, que commence cette histoire d'un navire et d'un amour qui défie la mort et le temps...»

L’histoire est divisée en quatre partie pour lesquelles la narration se focalise sur un personnage, d’abord Janet puis son fils Joseph, Christopher, le fils de Joseph et enfin Jennifer, la fille de Christopher. La narration s’échelonne de cette façon sur un siècle. Un siècle avec pour fil rouge l’appel du large et la figure emblématique de Janet Coombe d’abord en tant que personne, puis comme figure de proue de la goélette du même nom mais aussi comme symbole très fort de l’amour pour la navigation ou même l’amour maternel. Bien des années après sa mort, Janet Coombe aura une forte influence sur sa descendance. C’est d’ailleurs une des questions qu’elle soulevait le jour de son mariage avec Thomas Coombe.

Les personnages seront amenés à quitter Plyn mais y reviendront toujours comme si une force les y attirait. Plyn est dans le livre une petite ville de Cornouailles. J’ai cherché sur une carte mais elle ne semble pas exister. Daphné du Maurier a situé son histoire sur la côté sud de la Cornouailles entre Plymouth et Falmouth. L’atmosphère qui se dégage de cette ville au début du livre rappelle un peu les descriptions de L’auberge de la Jamaïque.

Si l’histoire est très réaliste et nous peint le tableau d’une famille britannique, Daphné du Maurier, par petites touches nous plonge dans un univers un peu mystique d’apparitions, d’âmes sœurs et de « fantômes » du passé. Chacun de ces phénomènes peuvent être expliqués de façon raisonnée et raisonnable mais le mystère apporte une touche romantique supplémentaire à cette histoire. Touche romantique nécessaire dans chacune des trois parties après la mort de Janet pour adoucir une atmosphère parfois lourde ou triste.

J’ai été particulièrement émue par le passage où Jennifer revient à Plyn après treize années d’absence, et qu’elle se présente chez ses tantes.

L’histoire se déroule principalement pendant la période victorienne et si elle n’est mentionnée qu’une seule fois, les changements apportés par la Reine Victoria sont eux bien présents notamment à travers la mutation de la ville, son « urbanisation », les changements dans l’industrie ici à travers la fabrication des bateaux où l’on passe de la petite entreprise familiale des Coombe avec leurs constructions en bois, aux plus grands chantiers qui adoptent peu à peu l’acier. Et puis aussi à travers les voyages des bateaux en direction de Terre-Neuve, le transport des marchandises qui se fait de plus en plus rapidement et l’importance du commerce.

Vous l’aurez sans doute compris, c’est typiquement le genre d’histoire qui me plaît. Je me suis vite attachée aux personnages, j’ai aimé et tremblé avec eux. Le meilleur Daphné du Maurier que j’ai lu jusqu’à présent et pourtant je portais déjà Rebecca en haute estime.

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