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Notes de lecture
30 juillet 2009

Paula Fox, Côte Ouest

Cote_ouest Ne vous méprenez pas, cela n'a rien à voir avec la série télévisée des années 90 portant le même nom ^^.

A dix-sept ans, Annie est abandonnée par son père parti avec sa nouvelle épouse (la troisième). Annie vit donc seule dans leur appartement vide de New York. Pour survivre elle est modèle dans un cours de dessin.

Elle rencontre Walter Vogel, marin dans la marine marchande. Il embarque bientôt, Annie décide d'aller le rejoindre à San Diego, Californie. Ainsi commence l'épopée d'Annie peu avant la seconde guerre mondiale. Elle traverse les Etats Unis avec cette vieille folle de May Landower dont elle se séparera rapidement une fois dans l'ouest.

Annie survit de chambres miteuses en boulots sordides. Sur sa route elle croisera des gens aussi paumés qu'elle, Johnie, Jake, des scénaristes ou écrivains ratés, James St Vincent, Ben Greenhouse et surtout des membres du Parti qui l'inviteront à leurs réunions et qui pour certains deviendront ses amis, Max, Theda. Mais d'abord il y'a Walter, Walter qui la considère comme une moins que rien mais qui pourtant ne vaut pas plus, Walter qu'elle épousera.

Annie reste cinq années en Californie jusqu'au jour où elle décide de rentrer à New York avec une seule idéehollywood en tête : embarquer pour l'Europe qui sort à peine de la guerre. Y arrivera? y arrivera pas? Le suspense reste entier.

Je me suis essayée à l'exercice du résumé pour lequel je ne suis pas douée, toujours peur de ne pas bien refléter ce que contient le livre ou simplement d'en dire trop.

J'ai du m'accrocher pour que Côte ouest ne me tombe pas des mains. L'histoire était pourtant prometteuse, ce que vit Annie c'est l'histoire de l'Amérique : la fuite vers l'ouest, les frontières toujours repoussées un peu plus à l'ouest, partir de zéro pour recommencer ailleurs. Des thèmes que j'affectionne particulièrement. Mais non, Annie m'a ennuyée du début à la fin. Les gens qu'elle croise, ceux qui sont ses amis la trouve idiote, elle se trouve idiote et je l'ai trouvé idiote!

Certes elle évolue, la Annie de la fin est loin d'être celle du début, cinq années se sont écoulées et l'ont fait murir. On ne retrouve d'ailleurs pas dans les derniers chapitres cette facheuse tendance qu'elle a à se croire stupide. Je n'aicependant pu éprouver aucune sympathie pour son personnage, ni pour aucun autre d'ailleurs. On ne peut pas gagner à tous les coups...

Une petite citation qui m'a marquée parce que vraie, et parce qu'elle marque le début de la prise de conscience d'Annie:

"Elle découvrit ou plutôt reconnut enfin que ce que les hommes voulaient faire avec elle, ils voulaient le faire avec n'importe qui. Son corps, l'objet, n'avait pas de valeur particulière pour elle. Cependant, quelque part, elle ressentait envers ce corps une sorte d'amour, comme une perversion cachée, la même pitié que pour les animaux qu'elle vouait parfois s'abriter furtivement tard le soir dans les entrées des magasins fermés."

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